Page 7 - MOBILITES MAGAZINE N°48
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  tINDUSTRIE/TRANSITION
        L’hydrogène a le vent en poupe. Poussée par la filière industrielle française, la mobilité hydrogène pourrait permettre à de nombreuses collectivités de verdir leurs flottes de bus en accord avec la Loi pour la transition énergétique et la croissance verte, tout en garantissant une forte autonomie. Mais qu’en pensent les premières collectivités engagées sur ce vecteur énergétique ?
Mobilités Magazine est allé à la rencontre des « pionniers de l’hydrogène », comme Artois- Gohelle ou Pau, dont les retours s’avèrent plutôt concluants et po- sitifs en termes d’exploitation et d’autonomie, malgré quelques plâ- tres essuyés. Le matériel roulant, encore à l’état de prototype, a subi quelques pannes mineures (qui n’ont toutefois jamais porté sur le système hydrogène en tant que tel). En l’espace de quelques années, l’offre de véhicules a en effet gagné en maturité. L’UGAP a intégré à son catalogue en février 2021 ses premiers bus à hydrogène, en provenance des constructeurs Safra et Van Hool.
L’aspect financier reste cependant prégnant, avec des véhicules dont le prix plancher démarre officiel- lement à 600 000 € mais se rap- proche du million en fonction des
 MOBILITÉS MAGAZINE 48 - MAI 2021 - 7
 L’hydrogène : un partenaire exigeant
  TROUILLET LANCE UN MINIBUS À L’HYDROGÈNE La carrossier Trouillet va lancer dans le courant du mois d’avril un mini- bus de nouvelle génération sur base Renault, qui fonctionne à l’hydrogène.
Le M-City H2, c’est son nom, pourra accueillir un maximum de 15 pas- sagers, ou 11 passagers avec un UFR. Il est donné avec une autonomie de 300 km pour une recharge effectuée en 5 mn de son unique réser- voir. Le véhicule est équipé d’un plancher bas intégral, d’une porte d’accès passagers double type métro, et d’une suspension pneumatique sur essieu air indépendant.
PIERRE COSSARD


























































































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