Page 32 - Voyages et groupe N°11
P. 32

                Décrocher les étoiles
>Produits. Et si on levait les yeux au ciel ? La tête dans les étoiles, mais France les pieds sur Terre ! Une invitation lancée à la clientèle groupes par nombre de planétariums, de sites et musées ou encore d’observatoires.
Des voyages et des découvertes au cœur de la voûte céleste...
 Radioscopie
 L’œil collé à un télescope, ou confortablement installé dans un fauteuil comme au cinéma ou encore déambulant dans un espace muséographique, que l’on soit passionné, amateur ou simple curieux, la connais- sance de l’univers et l’observation du ciel est aujourd’hui à la portée de tous. Aux côtés des observa- toires qui ouvrent leurs portes au public, nombre de planéta- riums ont vu le jour, tandis que des musées dédiés ont été créés. Autant d’occasions d’en appren- dre plus sur la voûte céleste, de la Grande Ourse aux autres constellations, des nébuleuses aux galaxies... jusqu’à l’aventure spatiale.
Au commencement...
A première vue, de l’extérieur, cela ressemble à une coupole d’observation. Mais, quand on y regarde de plus près, il n’y a pas de trappe pour... l’observation ! Ce dôme visible de loin abrite en fait une salle de projection cou- verte dotée d’un écran en demi- sphère pour simuler le ciel étoilé. Bienvenus au cœur des planéta- riums !
Le premier fut installé en 1925 sur le toit du Deutsches Museum à Munich. En France, il faudra attendre 1937. C’est, en e et, à l’occasion de l’Exposition inter- nationale de Paris, qu’un tel équi- pement prend place au Palais de la Découverte(1). Avant d’être dé- monté et entreposé dans les sous-sols du Conservatoire na-
tional des Arts et des Métiers (Cnam). Il reviendra dé nitive- ment à l’intérieur du palais en juin 1952.
En province, Reims (51) sera la première ville à accueillir un pla- nétarium (en mars 1980), et le deuxième sur le territoire national
il reconstitue  dèlement la po- sition de plus de 5800 étoiles sur une coupole de six mètres de diamètre. Une quinzaine de programmes di érents y sont proposés toute l’année.
En 1989 a été constituée l’Asso- ciation des planétariums de langue française (APLF) dont le siège est à Epinal, qui regroupe - entre autres - une trentaine de structures  xes. « L’ensemble des planétariums français, qui contribuent au développement touristique, reçoivent près de 1,350 million de visiteurs par an, dont environ 65% de groupes scolaires, indique l’association. Car si le planétarium est un vec- teur de di usion d’une culture plurielle selon un axe essentiel- lement scienti que, il constitue aussi un réel outil pédagogique”. Le plus grand planétarium fran- çais se trouve à Paris, au cœur
après Paris.
Encore aujourd’hui,
          En projet
           Un nouveau planétarium sera construit à Strasbourg, boulevard de la Victoire, et devrait être accessible en 2020. Equipé d’un dôme-écran de 15 m de diamètre, son simulateur astronomique représentera le ciel vu depuis la Terre et l’ensemble de l’univers connu à ce jour.
Il sera entièrement numérique. Maître d’œuvre : l’Université de Strasbourg.
 32 - VoyagES & groUpE 11 - FEvriEr 2018

















































































   30   31   32   33   34