Page 23 - MOBILITES MAGAZINE-HorsSerie-N°1

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Le Mercedes-Benz Future Bus préfigure les aides à la conduite de demain de Daimler. Gustav Tüschen, responsable du développement produit chez Daimler Buses l’affirme : “ la conduite autonome arrivera plus vite en voyageurs qu’en marchandises ”.
en compte ce changement. Une ordonnance rédigée en France en août 2016 adapte ce texte, il reste toutefois à publier un décret du Conseil d'Etat ou un arrêté inter- ministériel pour faire réellement changer la réglementation. Sans oublier les questions d'assurances, mais ici il s'agira surtout d'affaires d'argent plutôt que de questions de droit (le droit prévoit des en- gagements de « responsabilité sans faute »). Par ailleurs, certains observateurs du transport public, estiment crûment qu'il s'agit là
Solaris Bus fait feu de tout bois : bus articulés, standards, Midi, Diesel Euro VI, hybrides, GNC, électriques à batterie ou bifilaire, trolleybus IMC, toutes les solutions sont présentes.
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« de gadgets ». Le groupe Daimler est toutefois actif avec le démons- trateur Future Bus sur base de Mercedes-Benz Citaro2, qui a déjà roulé en mode autonome en site propre aux Pays-Bas en 2016. Cela même dans des tunnels et trémies, là où il n'y a plus de signal GPS. Pourtant Gustav Tüschen, directeur du développement produit chez Daimler Buses, estime que la conduite autonome « sans conduc- teur » n'est pas pour bientôt : son analyse est que les aides à la conduite vont venir progressive-
ment, ne serait-ce que pour être acceptée socialement tant par les conducteurs que par les passagers. Il ajoute que cela ira certainement plus vite dans le transport de voya- geurs que dans le transport de marchandises.
Matra Transports avait développé avec Irisbus le guidage optique pour les autobus Civis et Cristalis au cours de la décennie 90. Sie- mens en a poursuivi la commer- cialisation. Mais si le système a fait preuve de sa fiabilité et de sa compétitivité en terme de coût, il semble passé de mode.
Par opposition au système APTS Philéas, qui a connu de sévères revers à Douai sur le réseau Eveole, le guidage optique de Siemens Transports a au moins le mérite de fonctionner !
Bref, l'idée de se passer du conduc- teur ou de le suppléer n'est pas nouvelle ! Cela n'a de sens que si on améliore le confort, la ponc- tualité, la régularité de l'accostage aux arrêts des autobus. Le tout en garantissant une sécurité absolue dans un environnement par défi- nition hostile et changeant qu'est la ville. Pour rendre la conduite autonome viable, il faut à l'industrie résoudre la question des redon- dances de sécurité, lesquelles sont assurées dans l'aérien par un dou- blement des systèmes. Une solu- tion inenvisageable pour des ques- tions de coût pour l'industrie au- tomobile. Aujourd'hui, la redon- dance se fait... par la présence d'un conducteur !
Les transports sous l'emprise
du silicium
S'il s'affranchit du pétrole, le trans-
port de voyageurs dépend de plus
en plus du silicium. L'informatique
et la télématique sont de plus en
plus présentes, que ce soit pour la maintenance (qui passe du curatif
au préventif et approche l'échéance u
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