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transition énergétique pour la crois- sance verte du 17 août 2015 et du décret définissant, dans l'article 37 de la loi, les véhicules dits “à faibles émissions” répondant aux appels d'offres de 2020 et 2025. Le GNV ne concerne plus seule- ment les autobus urbains, mais commence à être proposé sur des véhicules de ligne (le dernier-né étant l'Iveco Bus Crossway LE Na- tural Power, il rejoint le Scania In- terLink LD CNG et le MAN Lion's City Ü CNG Classe II).
Face aux coûts des véhicules à batteries et aux incertitudes qui les accompagnent (recyclage, sé- curité, disponibilité opérationnelle, valeur résiduelle, montant des in- vestissements), nombre de col- lectivités se tournent vers le GNV. Même le Sytral a lancé un appel d'offres pour l'étude de solutions alternatives au gazole, incluant également les solutions gazeuses (méthane et hydrogène). Bordeaux, Lille, Nantes, Toulouse ont procédé à des appels d'offres de véhicules fonctionnant au gaz, pour leurs re- nouvellements ou extensions de parcs. Grenoble, qui a un temps cédé aux sirènes de l'hybride, re- vient aussi au méthane. Dans le plan bus « RATP 2025 », ce carbu- rant est la seule alternative prise en considération face aux autobus à batteries. L'atout majeur du GNV : des coûts d'exploitation des plus compétitifs parmi les carburants alternatifs « éligibles » aux critères de la Loi de transition énergétique. Selon l'étude de la CATP (voir
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Deuxième entrant sur le marché de l’interurbain GNV, l’Iveco Bus Crossway NP. De quoi dynamiser vraiment le marché et sortir le GNV des villes. En 2018, il fera son apparition en Classe I.
La Classe II suivra en fin d’année.
page 26), le méthane n'est que 3% plus élevé en terme de coûts d'exploitation sur quinze ans que le gazole. Une différence qui pour- rait s'amenuiser, voire s'inverser, en fonction des fluctuations du prix du gazole.
Des freins fiscaux
Dans son Livre Blanc publié en no- vembre 2017, la Plateforme de la Filière Automobile, la Fédération Française de la Carrosserie et l'As- sociation Française du GNV, rap- pellent qu'aujourd'hui « le GNC ne bénéficie pas de remboursement partiel de la TICPE. Toutes choses égales par ailleurs, l'écart de TICPE entre le GNV et le gazole à usage routier (...) tel qu'établi par la loi de finances pour l'année 2017, est considéré à un niveau suffisant pour inciter les professionnels à convertir leur flotte. Néanmoins, le remboursement partiel de la
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Scania a frappé un grand coup en 2016 en introduisant l’Inerlink LD CNG , premier autocar interurbain fonctionnant au GNV. Il se signale par l’agrément de son cinq cylindres de neuf litres.
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MAN reste fidèle à sa motorisation six cylindres de 12,8 litres (272 ou 310 ch).
Le MAN Lion’s City existe en version urbaine standard ou articulée Classe I, mais aussi Classe II dans sa version Ü (Überland).
TICPE gazole a récemment com- pensé toutes les hausses de TICPE (rééquilibrage des TICPE essence
et gazole), réduisant ainsi mécani- quement l'écart avec la TICPE GNV qui continue de croître pour tous
les utilisateurs selon la trajectoire des prix carbone définie de la CCE.
Il n'existe pas aujourd'hui de vision claire sur l'évolution de cet écart. Cette absence de visibilité est un frein aux décisions d'investisse- ments, tant sur les véhicules que
sur les stations, et pourrait être à terme de nature à enrayer le dé- veloppement de la filière GNV (...)
Il est indispensable que l'Etat ga- rantisse encore pendant à minima cinq ans l'écart actuel de TICPE entre le GNV et le gazole (...). ».
Une position parfaitement en phase avec celle défendue par la Fédé- ration nationale des transports de voyageurs (FNTV) lors des Assises
de la mobilité. Cette dernière de- u
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