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 Opérateurs & réseaux
du départ. Si nous ne faisions pas cela, par exemple pour les départs en vacances, beaucoup se verrait afficher des trains complets. Ce sont ces principes du « yield ma- nagement » qui sont également utilisés dans le transport aérien, dans l’hôtellerie et jusque dans de nombreux services. Mais ce qui n’est pas connu, c’est que depuis cinq ans, le prix moyen du train, notamment du TGV, est orienté à la baisse. Nous adapterons aussi notre communication en présentant peut-être des fourchettes de prix. Tout ceci est à l’étude.
: comment s’y prendre pour changer cette
image ?
CF : nous venons de créer un groupe de travail pour définir le programme « Easy TGV ». Ce groupe de travail doit chercher et trouver des méthodes pour sim- plifier et rendre la grille tarifaire plus attractive et plus accessible. Il comprendra des collaborateurs de l’entreprise et nous allons aussi l’élargir aux associations de consommateurs. La Fédération Na- tionale des Associations des Usa- gers des Transports (Fnaut) nous a confirmé son adhésion. Nous dé- voilerons ses conclusions et les nouvelles mesures tarifaires avant la fin du premier semestre.
: compte tenu de la généralisation du
télétravail, comment allez- vous compenser la baisse des voyages d’affaires ?
CF : en nous adressant davantage à d’autres clientèles. Pour les fa- milles, nous proposons pour les TGV Inoui le service « junior et compagnie », qui prend en charge les enfants dès leur arrivée à la gare et les confie à bord à des ani- mateurs. Pour les seniors, nous souhaitons améliorer leur prise en charge afin de faciliter l’accessibilité
au voyage en train. Nous allons revisiter tous les différents points de la préparation du voyage, depuis l’achat du titre de transport, l’arrivée en gare, l’embarquement, l’instal- lation à la place... et voir où il est possible d’améliorer la prise en charge et l’assistance. Et, pour les jeunes, nous sommes fiers de la vertu écologique qu’ils accordent au train, la solution écologique pour se déplacer. C’est le sens de notre démarche Planeter : « plus de TER et moins de CO2 ».
:avec«e- voyageurs », comment
comptez-vous communiquer votre offre dans l‘avenir ?
CF : nous travaillons sur la simpli- fication de notre présentation nu- mérique. Aujourd’hui, nous avons deux applications : Assistant SNCF et Oui SNCF. A la fin de cette année, il n’y en aura plus qu’une seule et elle sera enrichie à l’ensemble des modes de mobilités. C’est pour moi un chantier prioritaire. Nous avons déjà intégré les Voitures de Tou- risme avec Chauffeurs, les trans- ports interurbains et nous sommes en discussion avec les différentes collectivités pour y associer aussi
les réseaux de transports en com- mun. L’idée est d’avoir sur un seul outil l’ensemble des moyens d’in- formations, de réservations et de commercialisation pour rendre le plus accessible possible la pratique du train. Cela s’inscrit dans l’objectif que notre président s’est fixé : « devenir le champion du monde de la mobilité durable » à l’horizon 2030.
et la commercialiser entre web,
agences de voyages, guichets, automates... ?
CF : notre mission d’utilité publique est de permettre à tous de compter sur le train pour se déplacer. Elle nous donne une responsabilité d’ac- cessibilité, notamment en terme de simplicité d’achat. C’est pourquoi nous faisons le choix de continuer à être présent sur tous les canaux de distribution, en gare aux gui- chets, ou aux bornes, par des ac- teurs intermédiaires, et bien sûr via notre prochain outil numérique, via aussi les sites de nos autorités or- ganisatrices. Nous venons de passer de 5 titres TER achetés en ligne à 6 sur 10 en un an. Nous devons veiller à développer nos canaux
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