Page 17 - MOBILITES MAGAZINE N°59

Politiques & institutions
pen acess Ouigo Train Classique
L’objectif de l’entreprise est de capter le maximum de voyageurs utilisant aujourd’hui la route (au- tocar, covoiturage et voiture par- ticulière) pour se déplacer, dans le cadre du doublement des volumes de trafic voyageurs souhaité par le Groupe SNCF.
Lancement réussi
Depuis le 11 avril dernier, ces trains, dénommés Ouigo Train Classique en opposition aux Ouigo existants depuis 2013 et renommés Ouigo Grande Vitesse, circulent sur les deux axes annoncés, Paris-Nantes et Paris-Lyon.
Sur la première ligne, deux allers- retours sont programmés dans un premier temps. Notons que deux itinéraires sont empruntés. Le pre- mier démarre de Paris-Austerlitz et dessert Juvisy, Massy-Palaiseau,
N
Différentes vues extérieures des voitures Ouigo Train Classique (11/04/2022).
Versailles-Chantiers, Chartres, Le Mans, Angers et Nantes. A noter qu’un train Nantes-Paris est à des- tination de Paris-Bercy. Le second itinéraire part quant à lui de Paris- Austerlitz et dessert Juvisy, Les Aubrais, Blois, Saint-Pierre-des- Corps, Saumur, Angers et Nantes. Le trajet dure entre 3h30 et 4h15 en fonction des itinéraires. On le constate, des gares de grande cou- ronne francilienne sont desservies. L’objectif est de viser un marché plus vaste et éviter que les habi- tants de Grande Couronne aient à se rendre dans Paris.
Il semblerait que cet objectif soit atteint puisque selon Alain Krakovitch, directeur général de SNCF TGV-Intercités, parmi les 60 000 billets vendus avant le lancement du service, 20 % d’entre eux concernent une gare de
Grande Couronne, ce qui est une « bonne surprise ».
Quant à la seconde ligne lancée avec un seul aller-retour pour com- mencer, elle relie Paris-Bercy à Lyon-Perrache en desservant Vil- leneuve-Saint-Georges, Melun, Di- jon-Ville, Chalon-sur-Saône, Ma- con-Ville et Lyon-Perrache. Le trajet dure entre 4h45 et 5h15.
A partir du mois de mai, l’offre va progressivement augmenter et atteindre son offre nominale de trois allers-retours par jour sur Paris-Nantes et deux allers-retours par jour sur Paris-Lyon. Pourquoi ne pas lancer l’offre à son niveau nominal dès le départ ? « Tout sim- plement suite à des aspects relatifs aux sillons », confie Alain Krako- vitch.
Pour assurer le service, SNCF Voya- geurs a choisi de créer une filiale u
MOBILITÉS MAGAZINE 59 - MAI 2022 - 17