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Tsars de détruire la foi juive, s’il n’y avait eu la Yevsektsia. En peu de
temps, des représentants de cette organisation s’installèrent dans
chaque ville et village. Ils agirent avec une vitesse fulgurante. Les écoles
élémentaires juives et les yéchivot furent immédiatement fermées. Ils
publièrent des articles et des journaux antireligieux portant des noms
comme Emet (vérité) et Stern (étoile). L’un d’eux fut même appelé
Apikores (hérétique). Sa couverture représentait une lance perçant un
petit cercle contenant un Juif religieux barbu et une Étoile de David. »
(Extrait de Deep in the Russian Night, de Aaron Chazan)

11 L’idéal communiste était intrinsèquement condamné à l’échec, en
raison d’un postulat erroné de son fondateur. L’essayiste Sarah
Yokheved Rigler, une ancienne radicale de gauche ayant fait Techouva –
l’a bien résumé dans son article My Guru, Dr Jacobs (Aish.com, Jan. 30,
2005) : « Karl Marx a enseigné que l’économie est la force motrice dans
les affaires humaines […]. Marx a raté sa cible parce que sa doctrine,
qualifiée à juste titre de matérialisme dialectique, ne prend en compte
que le niveau de réalité matérialiste le plus superficiel. Le judaïsme, au
contraire, s’adresse à l’aspect spirituel de la réalité, où la compassion et
la générosité représentent des devises plus précieuses que les dollars. Si
Marx avait eu raison, toutes les personnes riches seraient heureuses. Or,
c’est le judaïsme qui est porteur du véritable message : toutes les
personnes aimées (c’est-à-dire toutes celles qui aiment et sont aimées)
sont heureuses. »

12 En réalité, les Juifs connurent une grande révolution spirituelle au cours
de la sombre époque du mandat de Josef Staline. Pour l’Union
soviétique, le pire crime consistait à enseigner la Torah. Sous le
communisme, les Juifs n’étaient autorisés à suivre aucune sorte
d’éducation juive. Ceux qui souhaitaient étudier des notions de
judaïsme devaient le faire clandestinement, au risque de se faire L ’effondrement du mur de Berlin
emprisonner, voire tuer.

Rav Avrohom Miller avait été un talmid du ‘Hafets ‘Haïm. Le KGB fit
une exception et lui permit d’enseigner à Moscou, à condition qu’il le
fasse en Yiddish. Les Russes savaient que la plus jeune génération ne
comprenait pas le Yiddish, et avait toutes les chances d’être rebutée par

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