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Quart de Rond années ‘80
sous la direction
de Jacinte Gauvin
De 1981 à 1985, Quart de Rond sera dirigé par Jacinte Gauvin, qui veillera à conserver les hauts standards de qualité rédactionnels et publicitaires instaurés quelques années auparavant, et auxquels les membres sont maintenant habitués. Un défi relevé avec brio et grand professionnalisme par celle qui garde un très beau souvenir de cette période et des gens rencontrés.
«Je savais écrire des textes lorsque je suis entrée en poste, mais pour le reste, j’ai tout appris à Quart de Rond», explique d’entrée de jeu mme Gauvin, qui se voit chargée de la rédac- tion, des ventes publicitaires et des choix éditoriaux. « Comment choisir un photographe, un illustrateur, un pigiste, tout ça et plus encore! J’ai même appris le métier de graphiste en travaillant étroitement avec les professionnels lors du processus d’édi- tion et de mise en page. une vaste expérience qui m’a ouvert toutes les portes dans ma carrière subséquente dans le milieu de la communication d’entreprise ».
Ses fonctions l’amènent aussi à voyager partout au Québec pour y rencontrer des piliers de l’industrie. «De la Rive-nord de montréal à Rouyn-noranda, j’ai mené des entrevues avec des personnalités telles que Robert Dutton, Patrick morin et François Lespérance. Vraiment, ce fut un tremplin exceptionnel ! »
Que de bons mots pour l’industrie
Au cours de ses années de bons et loyaux services, Jacinte Gauvin, à l’instar d’Anne-marie tougas avant elle, évolue dans un monde alors composé presqu’exclusivement d’hommes. Ce que la culture populaire qualifie aujourd’hui de Boys Club. Si certains milieux se sont avérés injustes, intimidants ou carré- ment dangereux pour les femmes dans leur pratique profession- nelle, comme le rapporte trop souvent les manchettes, il en va autrement pour celui de notre industrie. «J’ai toujours senti un grand respect de tout le monde de l’industrie pour mon travail de journaliste, note mme Gauvin. Je n’ai jamais été témoin de gestes déplacés ou de remarques désobligeantes. C’était un milieu vraiment intéressant, qui ne faisait pas de distinction entre hommes et femmes ».
en 1985, Jacinte Gauvin tire sa révérence pour répondre à d’autres aspirations. Au cours de sa longue et fructueuse carrière dans les communications d’entreprise, elle a œuvré pour plusieurs employeurs de marque, dont Hydro- Québec, Radio-Canada et mouvement Desjardins.
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