Page 39 - AQMAT magazine Automne 2020

La discussion qui suit est une traduction libre de l’échange qui a eu lieu en anglais, en respectant les règles de distanciation sociale, le 3 septembre.
Tony, vous avez pris la direction de la division canadienne de Lowe’s en février de cette
année. Quelles sont vos premières impressions sur notre marché ?
J’adore le Canada. J’ai eu une courte fenêtre de quelques semaines avant que la CoVID-19 n’éclate, donc
je n’ai pas eu la chance de sortir autant que je l’aurais souhaité. Je voulais vraiment mettre l’accent sur les points suivants : rencontrer l’équipe au siège social à Boucherville, visiter des magasins, rencontrer les gestionnaires de districts et, bien sûr, discuter avec des dirigeants de magasins corporatifs et des marchands affiliés. mais lorsque la CoVID-19 a frappé, cela a tout changé. nous étions tellement concentrés sur la sécurité de nos associés et de nos clients, l’élaboration de nouveaux processus, de nouvelles politiques. Cela a vraiment détourné mon attention des voyages et des sorties dans les magasins.
Nos membres souhaitent en savoir plus sur vous en tant que personne, en tant que
président. Pouvez-vous partager quelques réalisations ? D’où venez- vous ? Votre parcours ?
Je suis né en Californie. J’ai commencé dans le domaine de la rénovation en tant que caissier
en 1994. J’ai occupé tous les postes dans les magasins: associé aux ventes, chef de rayon, directeur adjoint, directeur de magasin, directeur de district. Puis je suis devenu directeur des divisions pro et location d’outils, ensuite vice-président régional. mon parcours, c’est quelque chose dont je suis vraiment fier, parce que j’ai beaucoup d’expérience et je peux voir les choses de la perspective des associés dans les magasins et savoir ce qu’il faut pour prendre soin des clients, des associés et apprécier ce que nos équipes de direction vivent au quotidien.
En plus de travailler, pouvez- vous partager certaines choses que vous aimez faire pendant
vos temps libres?
eh bien, le Canada est parfait pour moi parce que j’aime le plein air, le camping, la pêche, la chasse.
Je n’ai pas encore été capable d’en faire beaucoup avec ce qui se passe. Je suis ravi que l’hiver arrive parce que j’aime skier. Donc, de ce point de vue, le Canada est parfait. Je n’ai tout simplement pas encore eu la chance d’en faire l’expérience.
Vous avez déjà travaillé pour votre principal concurrent, Home Depot, connu pour
exercer un certain contrôle sur ses activités au Canada. Votre venue ici en tant qu’Américain indique-t-elle que Lowe’s pourrait chercher à suivre une voie similaire ?
Je ne commenterai pas ce que fait la concurrence. Du point de vue de Lowe’s uSA, il y a une très bonne
compréhension des différences entre les affaires ici au Canada et celles aux États- unis ; multi-bannières, réseau de marchands, ce que mes collègues aux États-unis n’ont
pas à gérer. Honnêtement, juste la différence dans la taille et les formats de magasins, c’est beaucoup plus complexe qu’aux États- unis, où tout est à peu près grande surface.
Les États-unis sont vraiment une ressource pour nous, ils nous aident à être plus efficaces dans nos opérations commerciales au quotidien. Ils sont très flexibles et nous donnent une grande autonomie pour gérer la division canadienne parce qu’ils comprennent que nous avons affaire à une clientèle différente, à des modèles commerciaux différents. Ils nous ont beaucoup épaulé, nous donnant la possibilité de rester centrés sur le Canada et de ne pas essayer de nous américaniser.
Lowe’s n’utilise pas le modèle commercial du propriétaire marchand aux États-Unis. Vous
avez certainement rencontré des détaillants affiliés depuis votre arrivée ici. Quelle est votre opinion sur ce modèle très spécial ?
C’est nouveau pour moi. Comme vous l’avez dit, je n’ai jamais été dans un environnement où je devais
transiger avec un réseau de marchands. Cela a été un bon apprentissage pour moi.
Automne 2020 AQMAT MAgAzine 39