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UN «DÉTAIL» DE L’HISTOIRE
Avant de continuer sur la période d’après guerre, il est bon de signaler un point d’histoire que certains qualifient encore aujourd’hui, avec la Shoah de «détails», qui dans ce conflit qui finira en mai 1945 par la prise de Berlin par l’Armée Rouge, aurait pu aussi toucher plus durement encore la famille...
Avec le Pacte germano-soviétique de 1939, le pouvoir russe pensait pouvoir bénéficier d’un pacte de neutralité où le marchandage était conditionné par un partage de territoires à annexer ! Ce «partage entre amis» cessera de facto le 22 juin 1941 au déclenchement de l'opération Barbarossa et l’invasion des territoires de l’est.
Sont alors mis en place les Einsatzgruppen chargés de sécuriser les territoires à l'arrière du front, avec l’aide de volontaires nationalistes ukrainiens et donc d’éliminer les partisans qui représentent une menace et les juifs. Au début on élimine seulement les hommes, puis la guerre se prolongeant et à partir de septembre 1941, à Kiev, cela concernera désormais également les femmes et les enfants !
Après que les allemands aient pris, suite à des actions meurtrières menées par les partisans, la décision d’éliminer tous les juifs de Kiev (25% des habitants) le matin du dimanche 28 septembre 1941, les affiches et les hauts-parleurs «invitent» les juifs de la ville à se regrouper le lendemain matin avant 8 heures, avec papiers d’identité, argent, objets précieux, vêtements chauds, sous-vêtements et autres effets, sans exception, sous peine d’exécution immédiate, dans un lieu d’où ils pourront être ensuite transportés dans des camps.
En fait seront ainsi exécutés en deux jours à Babi Yar (le Ravin des vieilles femmes) 33 771 Juifs .
Y seront ultérieurement assassinés plus de 100 000 personnes dont les allemands feront ensuite, avec l’aide de prisonniers, déterrer les corps afin de les incinérer pour effacer toute trace. « De 1940 à 1944, les Einsatzgruppen assassinèrent plus d'un million et demi de personnes, essentiellement des Juifs. L'extermination des Juifs durant la seconde Guerre Mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui rend l'action génocidaire nazie unique dans l'histoire de l'humanité ». Voir les enquêtes du Père Patrick Desbois «La Shoah par balles».
Les territoires de l’est ont été ainsi pratiquement vidés de toute leur population juive... terres « judenfreï » !
Alexandrine, la seconde fille de Rosa, née à Paris le 07 octobre 1910 vivait alors à Kiev avec sa fille Inessa. Avertie par une amie de la réalité de l’objectif réel des nazis et de leurs intentions, réussit à fuir avec sa fille et quitter la ville échappant ainsi au massacre.
.http://kuiv.com/portfolio/einsatzgruppen-les-commandos-de-la-mort/
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Alexandrine décédera plus tard à Kiev.
Sa fille Inessa et ses petits enfants, sans doute compte tenu d’un anti-sionisme politique permanent s’alliant à l’antisémitisme ancestral, ont choisi de vivre aujourd’hui en Israël...
Ainsi va ce monde !
Militaire allemand conversant avec des ukrainiennes pendant que des prisonniers de guerre comblent à la pelle le ravin de Babi Yar où toutes les traces du forfait doivent être cachées...