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Lectureecture
L
Les marques de paroles
Dans un texte, par exemple un récit, une entrevue, un reportage, etc., l’auteur utilise
différents moyens, comme les signes de ponctuation, pour indiquer que plusieurs
personnes échangent des paroles ou pour rapporter les paroles d’une personne.
Exemple
Léa, au secours !
Depuis une heure, Mya essaie différents vêtements devant son miroir.
Désespérée, elle descend au salon pour voir sa sœur et elle lui dit :
— Léa, je n’ai ABSOLUMENT rien à me mettre pour ce soir !
— Et ta robe rouge ? lui propose Léa.
— Voyons Léa ! J’aurais l’air de la mère Noël !
— Et ta camisole bleue avec les petits brillants ?
— Voyons Léa ! J’aurais l’air de la fée des étoiles !
Léa soupire pendant que Mya retourne dans sa chambre.
« C’est seulement la décoration du sapin ce soir, qu’est-ce
que ce sera le soir de Noël ! » murmure Léa en souriant.
La ponctuation utilisée pour rapporter des paroles :
les deux-points, le tiret, les guillemets
Quand un verbe comme dire, demander, répondre, etc., annonce les paroles
d’une personne, on met les deux-points après ce verbe. Dans l’exemple,
le verbe dit annonce les paroles de Mya. Il est donc suivi des deux-points.
Quand l’auteur rapporte les paroles échangées entre plusieurs personnes,
c’est-à-dire un dialogue, il met un tiret devant chaque réplique.
Quand l’auteur rapporte les paroles d’une seule personne, il les met entre
guillemets. Dans l’exemple, les paroles de Léa sont entre guillemets, car
ce n’est pas un dialogue.
Des groupes de mots qui font comprendre
qu’une personne parle
Les groupes de mots qui contiennent des verbes comme ajouter, déclarer,
demander, dire, murmurer, proposer, etc., indiquent qu’une personne parle.
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