Page 7 - Guide de prevention sur le pied diabétique
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• « Tout pied (ou cheville) neuropathique chaud gonflé et rosé est, en effet, un “pied de Charcot” jusqu’à preuve du contraire. » A. Hartemann
• Imageries complémentaires à demander pour confirmer le diagnostic :
- Une IRM ou un TDM du pied (selon disponibilité) : présence d’œdème osseux ou
fissures au stade précoce, destructions ostéoarticulaires voire dislocation des os du
tarse en phase chronique.
- La radiographie du pied n’est pas utile au stade précoce et non à prescrire car elle est
le plus souvent faussement normale au stade précoce.
• En phase chronique : en cas de retard diagnostic et absence d’immobilisation
précoce, le pied diabétique peut devenir le siège de déformations à type d’élargissement du pied, saillie osseuse plantaire fixée du médiopied, « aspect de pied cubique » avec une majoration du risque de maux perforants plantaires à répétition (figure A9)
Figure A9 : pied de Charcot chronique avec effondrement du médiopied et mal perforant plantaire
Figure A10 : à gauche, pied de Charcot droit en phase aigüe. A droite, récupération complète du pied de Charcot droit, après 3 mois de décharge par botte d’immobilisation
(Source figure A9 et A10 : « Le syndrome du pied diabétique:» G.Ha Van3)
   






















































































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