Page 126 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
d’HaChem”. Il y a une notion capitale à retenir : Celui Qui ordonne, te donne les forces de mettre en action cette ordonnance. Alors ne commençons pas par nous compliquer la pratique par trop de pensées personnelles qui viennent polluer notre esprit.
Il ne s’agit pas de se montrer trop empressé, de pratiquer les Mitsvot de manière impulsive et de les faire comme elles viennent avec une absence totale de réflexion ! Bien au contraire, les Hakhamim disent qu’un Siman/signe nous montre le bon chemin, nous prouvant que nous sommes dans le bon chemin.
Il ne faut pas penser « C’est ma force et la puissance de mon bras ». Croire que seul tes propres forces, ta richesse personnelle, ta propre sagesse, et toutes tes qualités te donnent la force pour accomplir les Maasim est un leurre. Cet égo te rend impure, rempli de Toum’a. En effet, cette croyance te sépare complètement de la Racine de l’abondance. Si un homme est très sage, très riche, doté d’une santé de fer, il pourrait se croire par moment trop bon. S’il se demande d’où lui vient sa sagesse et que très terre à terre, il se dit qu’elle lui vient des livres, il pourrait se demander d’où viennent ces livres ? Qui lui a donné la réussite ou la bonne santé ? En remontant à la Source il se rend compte que tout découle d’HaChem.
Il faut se remettre en question à ce sujet car les écorces s’accumulent lorsque l’homme commence à croire que l’une de ses qualités dépend de lui alors que l’impureté commence à s’attacher à cette personne. S’il ne fait pas Téchouva/ le repentir, le retour vers Notre Maître et Bienfaiteur il peut s’égarer très vite. Notre devoir est de rejoindre sans cesse la Racine, la Source de tout vivant est d’être connecté au Beer/ le puits, et non au Bor/ le trou. La différence entre le Beer et le Bor se précise dans le Alef supplémentaire de Beer. Le Alef c’est Aloufo chel ‘Olam : le Champion du Monde. Le Beer est le point d’eau qui jaillit d’elle-même, tandis que le Bor est un lieu où
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