Page 127 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
pullulent les scorpions et les serpents, lorsque l’eau se tarit. S’attacher ou non à HaChem est un choix, même si l’homme a l’impression qu’il est dans l’action, il doit prendre conscience qu’à chaque seconde passée il est comme un patient d’hôpital qui est relié à d’innombrables tuyaux qui sont sources de vie : machines, oxygène, alimentation, tout le nécessaire pour continuer à respirer. S’IL nous demande d’enlever tous ces tuyaux, c’est parce qu’IL est inconscient que c’est grâce à eux s’il est toujours en vie. Nous disposons de canaux spirituels que nous ne voyons pas. Cependant nous ne devons pas nous montrer ingrats envers HaChem, ‘Has veShalom. En réalité à chaque seconde HaChem veille sur toi !
Dans un sentiment de tristesse, de malaise ou d’orgueil prend du recul pour faire le point avec toi-même. Les Hakhamim disent que si l’homme a de la miséricorde pour lui-même, HaChem aura de la miséricorde envers cet homme. La miséricorde pour soi-même c’est éveiller le sentiment de conscience de la situation de sa Néchama qu’HaChem nourrit et veille chaque jour.
Si tu es triste, comment assumer ce sentiment alors qu’HaChem veille sur toi à cet instant-même ? Si tu ressens de la tristesse c’est que tu t’es trop éloigné du puit. Si tu te montre orgueilleux, c’est clairement un éloignement d’HaKadoch Baroukh Hou qui est la Source de toute vitalité.
Pour chaque sentiment que tu ressens chaque jour, il faut prendre quelques minutes pour savoir où tu en es. Si tu éprouves des sentiments négatifs c’est que tu dois te rapprocher immédiatement d’HaChem. Ces ‘Hechbonot/ remise en question quotidienne nous conduisent à ce qu’il n’y ait plus aucune force d’impureté qui nous sépare d’HaChem.
En se montrant BéBitoul/ en annulation complète de soi envers
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