Page 125 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
Le temps de réflexion
Les Hakhamim disent que l’ange s’élance avec un zèle pour accomplir la volonté d’HaChem. L’homme, lui, s’en distingue par choix. Il assume donc la possibilité de se séparer du commandement d’HaChem, à D. ne plaise. Cependant s’il choisit le Bitoul Gamour/ qu’il s’annule complètement face à la Volonté d’HaChem, il reçoit en retour cent pour cent d’énergie, de Cheffa, tout comme les anges.
Ce qui dresse une « muraille » entre HaKadoch Baroukh Hou et moi, ce sont toutes les pensées que nous calculons : « Est-ce que je fais cette Mitzva ou pas ? Peut-être que je la ferai demain ou... la semaine prochaine ? Cela va-t-il bien se passer ? Peut-être que ce n’est pas pour moi ?... ». En suivant ce mauvais chemin à cause de ces questions qui nous coupe dans notre élan, on tombe dans des dérangements.
Lorsque l’homme commence à investir dans l’action d’une Mitzva, toutes ces mauvaises pensées s’insinuent entre lui et la Volonté d’HaChem. Ses bonnes intentions initiales sont diminuées et l’empêche d’agir. Face à cette attaque de mauvaises pensées, l’action devient insurmontable. On veut finalement se convaincre qu’en réalité on a bien pensé et que l’on a bien agi en y renonçant ! On veut croire que l’on n’a pas la force d’accomplir telle Mitzva car elle est trop difficile. Mais ce n’est pas la pratique du manque de forces qui s’oppose à la Volonté d’HaChem. La raison en est une diminution de notre propre volonté, laissant entrer beaucoup de doutes et de pensées négatives dans sa tête.
Les Hakhamim nous donne le secret de la réussite : “Si l’homme veut réussir, il doit annuler sa propre volonté face à la Volonté
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