Page 133 - Livre-MEYTAL
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  Parler à Hachem
 Garde à l’esprit notre serment
Des Talmidim demandèrent au Tsadik, le Rav Aaron de Karlin : « Quelle est la faute vraiment grave qu’un Juif puisse commettre ? ». Le Rabbi a posé sa tête sur la table quelques minutes pour réfléchir. Les ‘Hassidim attendaient avec avidité la réponse de leur Rav. Au bout d’un certain temps, il releva la tête et il leur dit simplement « La faute la plus grave qu’un juif puisse commettre c’est d’oublier qu’il est le fils d’un Roi ! ». Lorsqu’Avraham Avinou découvrit sa forte relation avec HaChem, surpassant tout autre lien existant, ce fut un grand Hidouch/ une innovation. Ce dont nous avons besoin dans notre génération c’est de sentir ce même lien. Parfois le doute nous ronge. Notre Emouna vacille. Pour y remédier, nous devrions nous dire que si le Roi des rois m’a créé c’est que je suis important à ses yeux.
Tout le Nahat/ la satisfaction, d’HaChem vient de ce Juif, de ce fils aimé, dont le comportement honorable déteint dans ce monde et qui a un niveau spirituel très bas. C’est là où se trouve notre Nissayon, notre épreuve. Au milieu du tumulte des événements du monde qui nous entoure et que nous vivons, nous devons comprendre quel est notre devoir. Malgré la conscience de cette épreuve, nous avons à reconnaitre aussi qu’Il nous a donné tous les Kélim/ les ustensiles pour l’affronter et la réussir haut la main.
Chaque Juif doit vaincre sa Mil’hama/sa guerre personnelle. De nos jours, un Juif a cette possibilité de s’assoir seul chez lui, à l’abris de tous, munie de son petit téléphone ou de son petit internet et d’appuyer sur un bouton. En un clic, il se retrouve Has veShalom dans une grande spirale de déchéance.
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