Page 14 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
être pardonné soi-même, nous avons des rituels tels que les Séli’hot et Yom Kippour. A travers les Seli’hot nous préparons notre chemin pour revenir vers HaKadoch Baroukh Hou en lui demandant sincèrement pardon. A Yom Kippour, je dois vider le verre de mes contrariétés qui a été rempli toute l’année. Dès l’instant que j’accorde mon pardon, je vais me sentir complètement vidé de mes rancunes, de mes fautes et je retrouverai une extraordinaire sensation de légèreté́ petit à petit, au fur et à mesure de l’année « mon verre va se remplir de nouveau ».
Maintenant si je refuse de pardonner à Untel parce que selon ma vision des choses j’ai subi un affront. Même malgré un pardon donné de vive voix par l’autre je reste tout de même très pointilleux en mon coeur à son encontre, automatiquement je me bloque et je bloque ce prochain. Pour celui qui est rancunié et qui souhaite prendre sa revanche sur l’autre, sa vie est comparable à un volcan qui sommeille qui peut exploser à chaque occasion. Au fond de lui, il n’est jamais calme, n’est jamais apaisé !
Cependant pardonner ne signifie pas qu’à présent tu dois te comporter comme un paillasson laissant tout le monde te marcher dessus. Tu peux en parler avec la personne qui t’a nui. Tu peux demander un Bet Din/ un jugement composé de trois Rabbins mais n’oublie pas de faire rentrer le ‘Hessed/ la miséricorde en toi. Il ne faut pas se montrer trop rigoureux car dans la mesure que tu juges sévèrement tes prochains, ce sera de même pour toi.
Il est écrit que toute personne qui fait abstraction de son bon droit, tous ses péchés lui sont passés. Donc nous avons tout intérêt à nous montrer ouvert au pardon de l’autre, même s’il n’est pas tout à fait sincère. Cela n’est pas notre problème. En effet celui qui pardonne facilement après un quelconque dommage et ne fais pas toute une histoire de chaque détail, lorsque le Tout-Puissant viendra le juger à
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