Page 171 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
Comme une muraille
Nous voudrions tous être purs, devenir des Tsadikim et grandir dans l’Avodat HaChem. On pense en vérité que réaliser l’Avodat HaChem s’articule par le fait que chacun accomplisse les Mitzvot. Cependant lorsque Rabbi Akiva a vu la Torah dans son incommensurable grandeur, il n’y a pas seulement entrevu toute la sagesse et toutes les obligations à réaliser mais il a pu concevoir cette injonction qui est à l’essence de la Torah. Avec le temps et beaucoup d’étude, l’homme devient lui-même un Sefer Torah vivant ! Devenant un Sefer Torah vivant, ses traits de caractère s’affinent et deviennent parfaits. Son seul intérêt est la Volonté d’HaChem et rien d’autre ne compte. Il est libéré de tout.
Les traits de caractères de Rabbi Akiva le poussaient à faire l’opposé de la Volonté du Ribon ‘Olam. Rabbi Akiva a fait son introspection au sujet de cette situation et il a compris qu’en restant dans cet état d’esprit embarrassant, il en arriverait au point où la Torah deviendrait inévitablement pour lui un poison mortel, à moins d’entamer une Téchouva complète.
Il existe deux cas de figure en Torah. Lorsque l’homme a pour but essentiel de devenir une Torah vivante, alors il arrange sa journée, sa vie, et son caractère en fonction de tout ce qu’il apprend de la Torah. Cet homme ne se contente pas d’une satiété qu’apporte la sagesse de la Torah, car il comprend parfaitement que la Torah n’a pas pour vocation d’améliorer ses sens ou son intelligence. Sa vocation va bien au-delà d’un simple confort de vie ! Dans ce cas lorsque l’homme devient un, avec la Torah, il décuple au maximum le potentiel de son âme.
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