Page 22 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
sur les Midot consiste à éviter le plus possible le sentiment de colère. Au début, ce n’est clairement pas facile, surtout lorsque certaines personnes ne se sentent pas exister si elles ne crient pas. Alors si elles se mettent subitement à changer leur manière de parler et qu’elles veulent s’habituer à la tranquillité, c’est un peu difficile pour elles.
Une femme m’a confiée une fois que son mari lui a fait une crise de nerf parce subitement elle avait travaillé sur elle pour être plus sereine!
Si on s’habitue à parler constamment à tout le monde avec sérénité, en priorité avec son mari, ses enfants, sa voisine, sa femme de ménage, ses collègues de travail, alors il ne faut pas se trouver des excuses en disant : « J’ai essayé et puis à la fin ils m’ont tous énervé ! Je me fais respecter par mon entourage seulement si je hausse le ton ou tape du poing sur la table ! ». Il ne faut pas se décourager car c’est un travail de longue haleine. Au début tu te mettras peut-être en colère vingt fois par jour, après dix-neuf, puis dix-huit fois, et « doucement, doucement »1, tu vas finir par réduire considérablement tes manières. La sagesse c’est de s’exprimer avec sérénité, même dans un moment qui susciterait la colère. Surtout lorsqu’il s’agit d’un moment de Nissayon/ d’épreuve. Dès que tu vas commencer à vouloir sincèrement changer, Hachem va te tester pour voir si tu es sincère. Ce sera justement le moment de travailler ta Mida. En parlant de la colère le Ramban explique que c’est l’ennemie dont il faut absolument se sauver.
Les Hakhamim nous disent que cette mauvaise Mida est là pour faire tomber l’homme. Ils rajoutent : « Toutes sortes de malédictions, de détresses, de maladies, de défauts, les problèmes du monde dans sa globalité sont le résultat de la colère. » Alors l’homme doit contrôler sa colère et la prévenir.
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