Page 26 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
nouveaux habits, d’écouter de la musique, de célébrer des mariages et autres cérémonies. D’un autre côté, c’est une période de construction. Ces jours communiquent un très fort potentiel de purification par lequel l’homme peut construire son étage spirituel. Le degré maximum auquel on peut parvenir dans son édification et atteindre une certaine liberté. Pour aller vers cette liberté, l’homme doit franchir quarante-neuf portails. La veille du Séder nous jouissons d’une grande lumière, ressentant une sensation que l’on ne peut expliquer. Malheureusement au lendemain de Pessa’h, cette lumière disparait d’un coup. Notre travail durant les quarante-neuf jours qui nous sépare de Chavouot est de retrouver le chemin afin d’atteindre de nouveau cette lumière. L’homme peut aquérir une liberté pour chaque situation de Meytsar/ d’étroitesse de vie et d’esprit. Il y a une Mitsraim/ Egypte géographique mais aussi dans sa tête.
Ceci est comparable à un grand tableau que l’on verrait seulement pour quelques secondes seulement. Plus tard, tel un puzzle, il nous sera restitué mais dans une boîte découpé en morceaux avec une note : « Tu as quarante-neuf jours pour reconstituer ce tableau. »
L’homme sait qu’il a un manque spirituel et va tout faire pour chercher de nouveau cette lumière perdue. En cette période de ‘Omer on peut grandir, travailler sur nos traits de caractère et atteindre des niveaux plus élevés, gagnant une qualité morale qui représente un acquis de cette existence. Cependant il y a un point essentiel pour arriver à l’atteindre : Il faut faire attention à la tristesse !
Il existe de nombreuses mauvaises Midot, dont on doit se garder. L’Atzvout / la tristesse est un cas très spécial, parce que on ne peut utiliser cette Mida pour l’Avodat Hachem ‘Halila. Il n’y a pas une tristesse Kchira-Cachère, qui soit appréciée par la Torah. Quand un homme se trouve dans un état de tristesse, il semble refuser toute relation avec le monde. S’il refuse toute relation extérieure, avec son
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