Page 28 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
imagination et leur peur profonde ! Ils constatent qu’ils sont tellement abîmés par leurs actions, qu’ils n’espèrent même pas pouvoir réparer cela. Traversant ce sentiment de désespoir, ils font la Téfila sans aucune Kavana/ sans ferveur, délaissant même les Mitzvot qui sont à leur portée.
Les Hakhamim disent que la Torah se vit à travers trois sentiments : la ‘Ira/ la crainte, l’Ahava/l’amour et la Sim’ha/ la joie. Ils nous enjoignent d’approcher Hachem de ces trois manières. Rabbi Na’hman insiste encore sur le fait que toute joie dans ce monde découle d’un manque comblé à la base. La joie est le résultat d’une peine à laquelle on a remédié : la joie dépend-elle forcément d’un acquis et a-t-elle toujours un objet à sa source ? Il y a une joie d’origine intérieure que l’on nomme Sim’ha Atzmit. C’est un sentiment de complétude lié à la vie, qui ne dépend d’aucun besoin de ce monde mais purement gratuit. L’essentiel de cette joie n’est pas ce monde-ci, elle est liée à la Néchama et ne dépend de rien en ce monde. Pour exemple la Brakha « que je ne sois pas Goy », exprime une joie qui ne provient que d’HaKadoch Baroukh Hou, du fait qu’HaChem a eu pitié de toi et ne t’a pas fait Goy, non-Juif... Il’s’agit d’une joie d’Origine purement Divine qui n’est liée à aucun manque corporel ou matériel.
Comment combattre la Tristesse ?
Chaque jour, pendant plusieurs minutes il faut prendre le temps de réaliser combien HaChem nous fait respirer. Combien Il nous accompagne à chaque instant et comment Il est Le Seul à savoir ce que nous ressentons à la seconde près. Depuis la naissance, Il nous accompagne. Ce lien indéfectible doit à lui seul nous emplir de joie!
La joie vient du sentiment de contentement, de la satisfaction de son lot. Ce qui mène à la tristesse, c’est le surplus matériel qui amène à
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