Page 3 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
Un mot de Meytal...
Tout d’abord, il faut que vous sachiez que si vous me voyez aujourd’hui, vous croyez que je suis née à Bnei Brak en jouant avec la barbe de mon père... mais alors si vous comme nous sommes loin de là ! J’étais carrément contre les religieux, la Tsniout, Chabbat, tout me saoulait. En fait, je ne voulais pas être enfermée, je voulais avaler le monde et je croyais que j’avais avalé le monde.
Lorsque j’ai fini l’armée, l’étude, j’ai fait le tour du monde et je me suis rendue compte que rien ne me satisfait. J’ai senti un grand vide en moi.
Comme si qu’à chaque fois que j’allais au fleuve pour le remplir, il se vide inévitablement encore et encore... Conséquence : j’ai commencé à chercher le vrai sens de ce monde, les véritables choses qui allaient m’encrer dans ce monde. Tel un arbre qui se tient debout grâce à la force de ses racines.
C’est avec cet état d’esprit que je suis partie à la conquête de Hakadosh BarouhHou. Il a fallu partir de zéro comme ma bibliothèque, elle était remplie de magazines de mode les plus prisée! Je les ai remplacés par des Sifrei Akodech et après j’ai tellement étudié que je me suis sentie comme une femme qui doit en urgence allaiter son bébé ! J’étais constamment assoiffée et je me suis mise à étudier nuit et jour.
Et je remercie Hakadosh BarouhHou car j’ai compris que j’avais fermé les volets ce qui empêcher le soleil de pénétrer dans mon salon. Pour que le soleil rentre dans le salon, il fallait que j’ouvre les volets pour laisser pénétrer la vérité. En fait, j’ai compris que D. veut toujours donner, il donne à tout le monde, et distribue chaque jour
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