Page 4 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
les mêmes quantités. Il y a un qui vienne avec un verre, un autre avec un bol et d’autres une marmite. Chacun remplit par rapport aux ustensiles qu’il a amené, et entraine des actions.
A l’époque, j’étais très orgueilleuse, très en colère, et j’ai compris que cela empêchait la lumière de briller dans ma vie. Donc j’ai travaillé énormément là-dessus en étudiant les lois de Chmirat Alachon.
J’ai compris qu’en fait, D. est là et se tient à distance. Si l’on souhaite avoir une relation plus étroite, cela ne va dépendre que de moi. Si tu veux te rapprocher, tu te rapproches ! Tu veux t’éloigner, tu t’éloignes ! À chaque fois je voulais me remplir de sujet extérieur, autre que la Torah, le sujet devenait éphémère et j’en faisais rapidement le tour. Le manque de Torah assoiffe la NéChama car elle ne peut être remplie que de spiritualité.
Je souhaite chaque jour arriver à la remplir à 51 pour cent et m’occupait de la matière, mon corps à 49%.
Ça veut dire que la majorité de notre travail, est de donner le plus à notre NéChama par rapport au corps. Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire que je suis complètement écartée du monde matériel. Au contraire, j’ai compris que dans les plus grands kifs j’élève la spiritualité ! Quand je mange, je fais la Braha, quand je porte de nouveaux habits, je fais la Braha. Dans chaque action, je fais rentrer HaChem. Lorsque je me fais plaisir en choisissant une voiture qui me plait, quelque part je me dis « c’est pour mieux faire la Avodat HaChem/ pour mieux servir HaChem, et nourrir ma NéChama. Autre exemple : prendre un bon café avec un gâteau pour bien transmettre un cours. Je fais rentrer la spiritualité dans la matière ! c’est l’amour que j’ai le pour prochain que.***********
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