Page 5 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
Aimer et aider son prochain n’est pas naturel, c’est comme une graine qu’il devait développer car tu as le potentiel d’aimer le prochain.
J’ai compris aussi que si j’aime tellement Hakadosh Barouh Hou, que c’est impossible de ne pas aimer ses enfants, donc chaque fois que je croisais une personne d’aspect religieuse, j’avais des idées très archaïques. Et petit à petit, j’ai commencé à essayer une nouvelle méthode en effaçant peu à peu ce jugement que j’avais sur les gens. Maintenant lorsque je rencontre une nouuvelle personne, je le vois comme une page blanc juste parce qu’ils possèdent une étincelle divine, et ça m’a beaucoup aidé dans ma démarche d’aimer l’autre, de lui donner de l’amour gratuit que j’essaie de développer. Je prie pour ça, que chaque jour que D. m’aide, qu’Il m’aide à aimer les gens gratuitement, juste voir que c’est une étincelle divine devant moi.
« Néchama Chenafarta Bi Téorai Venapar Bapav Nichmat Haim » / D. a insufflé en chaque être son souffle de vie. C’est pour ça que je dois aimer mon prochain puisque c’est quelque chose de nécessaire dans la Avodat Hachem/ Dans le service d’HaChem. Mais je dois le faire aussi, et surtout dans la joie ! Le mot « Besimha », vient des mêmes lettres que le mot « Bemarchava » / la façon de penser. Les pensées extérieures dépendent de mon monde intérieur, du coup, si je suis bien à l’intérieur, j’ai un ordre dans les choses, je comprends que personne ne peut me faire du mal ou du bien, si ce n’est pas HaChem qui veut m’envoyer un message.
Donc les gens je le voyais comme des pions qui me faisaient du bien ou du mal. Et je remercie HaChem car quand j’étais triste ou que quelqu’un m’avait peiné ou m’avait vexé, j’ai compris que je ne devais pas me confronter pas à la personne elle-même, je regardais plus loin, et me demandait quel était le message de HaChem. Il faut
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