Page 34 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
les Egyptiens, dont il est sorti vainqueur. En combattant les Egyptiens, les Bnei Israël ont annulé la force de Paro. Avec cette bataille, Balak craint à présent qu’Israël vienne déraciner son Avoda Zara/ la force du mal centralisant toute la Sitra a’hara/ le côté du mal, dans le monde. Maintenant il s’apprête à annuler la force de Balak et de Bil’am. L’enjeu de la guerre dans cette histoire est basé sur la parole... Balak et Bil’am lancent une tentative pour étouffer tout le système de Sainteté du ‘Am Israël. Par ses Klalot, ses malédictions, Bil’am essaye de réveiller une force du mal sur le Klal Israël pour créer une séparation. Mais là est la force d’Israël de ne pas laisser d’ouverture au Mal.
Moché Rabbénou est alors le vecteur principal de Kédoucha dans le monde, et Bil’am est à l’opposé le vecteur de Toum’a/d’impureté. On comprend de ce constat d’opposition pourquoi les Hakhamim mettent en avant le danger encouru pour le monde à ce moment précis de l’Histoire, à travers cette situation périlleuse... Tant que le ‘Am Israël est fidèle et attaché à HaKadoch Baroukh Hou, aucun peuple, ni personne ne peut le contrôler. Le danger peut survenir ‘Has véShalom lorsque l’attachement commence à être léger, lorsque la Connaissance commence à s’affaiblir.
Moché Rabbénou représente la connexion à HaChem mais Bil’am lui, incarne au contraire la séparation !
On donne l’exemple d’une roche. Elle est solide. Rien ne pénètre à l’intérieure. Si la pluie tombe. Elle ne fait que glisser à la surface. Mais si survient une brèche dans le rocher l’eau froide s’insère au sein de la roche et avec le temps par le gel, cela peut faire éclater le rocher : tel est la volonté d’Amalek ! Que HaChem nous protège ! ‘Amalek rentre là où il y a une faiblesse, là où s’installe le doute ‘Has veShalom.
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