Page 78 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
pas dire que je me suis procuré cette valise mais au contraire, je dois être convaincu qu’HaChem l’a mise à ma disposition en échange d’un gage. Il tombe sous le sens que je me dois de remercier HaChem chaque seconde pour ce bagage, car il appartient BéEmet au Boré ‘Olam à notre Créateur. Il me l’a alloué pour cent vingt ans, alors je ne dois pas m’en enorgueillir d’une quelconque façon car ce n’est pas moi le sage, le parfait, le riche ou autre... C’est Celui qui me l’a prêté Le Parfait, Le Grand, qui a pensé à tous mes besoins. Quant à moi je travaille dans Son monde à Lui. Il m’a accordé́ tous ces outils afin que j’accomplisse ma mission dans ce monde.
Si je vois la valise de Rina ou celle de Tzila, je constate qu’elles sont totalement différentes de la mienne. Si Rina doit aller sur la Côte d’Azur où il fait très chaud, elle aura dans sa valise des vêtements légers pour supporter les grosses chaleurs. Par contre si Tzila doit aller en haute montagne et affronter le froid, elle doit avoir dans sa valise des vêtements chauds qui réchauffent. Si l’une convoite la valise de l’autre, c’est comme vouloir des vêtements d’hiver pour une destination estivale ! Pour accomplir ton voyage en ce monde, HaKadoch Baroukh Hou t’a prêté tout ce qu’il te faut au détail près. Certaines gens auraient pu parvenir à des sommets mais malheureusement sur le chemin, ils ont chuté : trop de sagesse, trop d’argent qui leur ont tourné́ la tête et les ont éloigné de leur destination. Ils ont voulu plus, toujours plus, ne comprenant pas qu’il y résidait tout le nécessaire dans leur valise. Ce comportement se dénote chez Kora’h par exemple qui n’a non seulement pas obtenu ce qu’il convoitait chez Moché Rabbénou, mais qui a perdu ses propres acquis.
Ce qui a été tout le contraire de Yossef HaTzadik qui a été au sommet de sa carrière en étant vice-roi d’Egypte, Lorsque Pharaon avait fait appel à sa sagesse pour interpréter ses rêves qui le tourmentaient,
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