Page 36 - Sophro_ Module6_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
4 Le sophrologue ne doit pas :
interpréter et expliquer un ressenti ;
donner son avis ;
trouver la solution pour le sophronisé (le but du travail sur soi est d’y
parvenir soi-même) ;
influencer, persuader, convaincre et orienter les réponses ;
chercher à séduire ou à être aimé (mais il faut gagner la confiance du
sophronisé pour le bon déroulement de l’accompagnement, la frontière
est mince mais existe) ;
parler de lui ;
materner ou rassurer ;
aimer ou ne pas aimer le sophronisé.
5 La confirmation d’écoute : elle consiste à montrer ou dire clairement
que l’interlocuteur a bien été entendu et compris sans pour autant donner
son avis. Cela montre l’intérêt du sophrologue pour la personne qu’il
guider.
Le questionnement permet de clarifier une information pour le
sophrologue et le sophronisé. Le sophronisé est amené à réfléchir pour
pouvoir qualifier ce qu’il vient de dire.
La reformulation : elle permet au sophronisé de valider lui-même ce
que retient le sophrologue, et ainsi d’éviter de mauvaises interprétations.
Le sophrologue reprend les propos de son interlocuteur en les formulant
différemment pour montrer ce qu’il a compris. Le sophronisé valide,
corrige ou précise ce qui vient d’être dit.
6 L’alliance est la relation thérapeutique qu’entretient le sophrologue avec
un individu qu’il accompagne dans un processus sophrologique. Cette
relation est basée sur la confiance, la bienveillance et l’absence de
jugement.
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