Page 33 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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DU SOLEIL.


                                         Le soleil rayonne sur ma maison.
                                     Hélas, mon cœur ne bat plus à l'unisson.
                                        Ah quel polisson je suis, quel tison !
                                          Quelle est la raison qui me dicte
                                          Que je dois vivre avec passion ?
                                         Le soleil brille, mon cœur grésille
                                     Et les rayons flamboyants venus du ciel,
                               Rallument ma flamme qui commençait à s'éteindre.
                                 Cet ardent soleil m'encourage à vivre follement.
                                              Que de forces il me faut,
                                         Moi qui suis fol d'amour pour toi.
                                Pourtant, à la luminosité de cet astre magnifique,
                                          Je préfère ton ravissant sourire.
                                        A ma santé, ton inénarrable gaieté.
                                      Ton magnifique corps, à ma propre vie.
                          Et si par hasard tu m'annonçais qu'entre nous tout est fini !
                          Où pourrais-je puiser toutes ces forces qui m'enhardissent,
                                   Jusqu'à me laisser croire que j'aie rajeuni ?
                                      Si entre nous, c'était vraiment terminé,

                                       Alors le soleil disparaîtrait de ma vie
                                     Et comme il est ma nourriture spirituelle,
                                          Je me laisserais mourir d'ennui.
                                      J'arpenterais rues et ruelles des villes,
                              Cherchant de par le monde, l'entrée des catacombes,
                              Hantant les bars la nuit à Paris, Barcelone…Londres
                                         Et me rappelant ce sombre destin,
                                       Qu'un grand sage m'avait déjà prédit.


                                                    Alejandro Alé
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