Page 32 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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DOUCE ESPÉRANCE.
Tu n'es pas obligée de me croire,
mais lorsque je croise ton magnifique regard,
j'ai de nouveau envie de croire en l’existence.
Malgré les maux dont j'ai souffert,
mon cœur,une nouvelle fois se rouvre à une douce espérance.
Trop longtemps hélas, il en a été privé.
Dans cette période de malheur, je n'avais plus d'amie,
comme tu as pu t'en rendre compte,
pour s'affliger et pleurer avec moi.
Ces chagrins,adorable Dolorès, je les oublie
quand j'ai la chance de parler avec toi.
Quand rarement je suis près de toi,
mon âme est ravie et mon cœur se met à battre très fort.
Dans ton regard j'aime à y puiser la vie,
car je crois y voir ce que ton cœur ressent.
A cet infime instant de bonheur, je rêve avec ivresse.
C'est tellement doux d'être près de toi!
A ton côté le plaisir revient et chasse ma tristesse.
J'aime te voir, te revoir avec ton charmant sourire,
porter le trouble à mon âme, à mes sens.
Ainsi, ivre d'amour, dans mon brûlant délire,
je cherche mes mots pour te dire, sans te blesser,
qu'en réalité je suis sûr de t'aimer!
Espoir trompeur, peut-être, car tu te tais.
Ton silence me désole,
mais si jamais je n'avais pas osé t'avouer que je t'aime,
je ne serais plus la personne aimante que j'ai toujours été.
Alé Conca Alejandro 06/10/2017