Page 96 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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PETITE SOEUR DE COEUR


                                   Je t'implore toi que j'adore et aime très fort,
                               Toi qui m'as redonné le goût de revivre dignement,
                      Je t'implore de m'accorder au moins un quart d'heure de ton temps
                                 avant que la mort ne vienne frapper à ma porte.
                           Si tu acceptes cette humble demande, de celui que tu disais
                                         considérer comme un grand frère,
                        Je serais le plus heureux des hommes, car je n'ai jamais douté
                            De la sincérité de tes actes et de tes paroles bienveillantes
                                            Envers l'humain que je suis.
                                      Je garde l'espoir que cela se concrétise
                                    Ainsi nous pourrons discuter longuement,
                                         Comme lors de certains moments
                                      Où tu m'honorais de ta jolie présence.
                               Cela fait déjà quatre ans et le besoin de ta présence
                                    Me manque, bien que certaines personnes
                     M'aient encouragé à tourner la page de cette magnifique rencontre.
                                   Heureusement que ma foi envers toi est plus
                                     Puissante que celle que j'accorde à dieu
                    Car sans cela j'aurais déjà tourné plus de mille cinq cents quatre vingt

                                      de ces horribles pages depuis juin 2008.
                                    Depuis ton départ j'ai horriblement vieilli,
                                      Perdu beaucoup d'envies car personne
                                         Ne peux remplacer la joie de vivre
                                          Que j'avais à être auprès de toi.
                            Ce n'est pas une aumône que je veux que tu m'accordes,
                          Ni de la pitié, simplement entendre le son de ta tendre voix,
                                         Car,avec le respect que je te dois,
                                Il m'est difficile de croire que je te suis indifférent
                                Et que tu ne penses pas à moi de temps en temps.
                         En pensant à mon frère Vincent car aujourd’hui c'est sa fête


                                            Alejandro Alé le 27/09/2012
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