Page 8 - Carnet de médiation - Sur les traces des scientifiques
P. 8
1 L’incroyable diversité du monde
Cette section du musée s’inspire des cabinets de curiosités qui
e
apparaissent au 16 siècle, à l’époque des grandes découvertes.
Plusieurs princes, savants et amateurs de l’époque collectionnent les
curiosités en provenance des nouveaux mondes. Leurs collections,
souvent ouvertes à la visite, forment le noyau des musées, muséums et
jardins botaniques qui les remplacèrent peu à peu.
L’une de leurs fonctions est de faire découvrir le monde, y compris
lointain (dans le temps et l’espace), de mieux le comprendre, ou de
confirmer des croyances de l'époque (on pouvait y voir des restes
d'animaux mythiques, des cornes de licorne, mi-animal, mi-végétal,
sang de dragon séché, etc).
Les cabinets de curiosités ont marqué une grande étape vers une
appréhension plus scientifique du monde.
Les objets exposés dans « L’incroyable diversité du monde », à l’image
des cabinets de curiosités, sont très hétéroclites : on retrouve des objets
émanant de l’histoire naturelle (minéral, végétal et animal), des objets
archéologiques, artistiques ou exotiques, mais aussi des instruments
scientifiques.
Quelques réponses à l’activité :
On peut attribuer de nombreux objets à la biologiste Rosaline. On retrouve
par exemple les numéros 123, 106, 109, 112, 111, 18, 19, 20, 21, 23, 11, 24, 12,
13, 14, 15, 100, 114, 115, 117, 118, 120, 39, 40, 41, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 64, 65,
66, 67, 68, 69, 70, 71, (...)
Pour Baptiste le chimiste, les numéros 20, 21, 22 et 25 peuvent être attribués.
Le géographe Olaf trouve ses instruments aux numéros 42, 43, 45, 46, 47, 48,
49 et 51.
La physicienne Fabienne ne trouve aucun objet utile à ses compétences
dans le cabinet.
8