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Adaptation du martin-pêcheur
Pour sa survie, ce petit volatile a dû s’adapter à son milieu naturel. Il
possède certaines caractéristiques peu banales chez les animaux en
contact avec le milieu aquatique. En effet, le martin-pêcheur doit pouvoir
pénétrer dans l’eau en perdant le moins de vitesse possible et en faisant le
moins de remous possibles pour ne pas alerter sa cible et ainsi assurer sa
prise.
Ce hydrodynamisme particulier s’explique par le fait qu’il a un corps
compact et des petites pattes. Les ailes courtes lui permettent d’augmenter
sa vitesse rapidement mais aussi d’avoir un meilleur appui sur l’eau.
L’isolation thermique et l’imperméabilité de son plumage sont garanties
par des plumes denses mais courtes, qui favorisent l’infiltration dans le
milieu aquatique.
Mais la plus grande différence avec les autres volatiles est son bec. En effet,
tous les autres volatiles ont un bec moins évolué (voir le bec A dans le
schéma ci-dessous) et connaissent beaucoup de difficulté pour pécher. Le
martin-pêcheur, quant à lui, en a un bien plus adapté et plus
aérodynamique (voir le bec B dans le schéma ci-dessous). Cette évolution
montre une bien meilleure adaptation du martin-pêcheur à son milieu.
Science Populaire HS - 14