Page 56 - Lulu Magazine
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LULU PSYCHO
 Si on est proche de soi, on sera ferme et solide. Nos limites seront claires, vis-à-vis de nous-même et vis- à-vis des autres. Ce qui renforcera notre confiance en nous !
Elle se construit dès l’enfance au contact des autres et évolue toute la vie en fonction des actions, succès, erreurs et échecs.. Ce n’est donc heureusement pas une qualité génétique et immuable de la personne, mais un comportement qui se travaille et s’apprend !
Comment renforcer la confiance en soi ?
1ERE CLÉ : J’IDENTIFIE CE QUE EST BON POUR MOI
Quand on est bien centré, le regard des autres devient secondaire ...
Pour travailler sur la confiance en soi, il importe donc avant tout de faire le point au présent sur qui nous sommes. Car le rythme de nos vies actuelles, les obligations, les autres ... nous forcent progressivement à nous déconnecter de nos valeurs, nos besoins, nos envies.
Reconnectez-vous à vos envies et besoins !
On associe souvent le besoin au manque, à l’obligation, à la nécessité, à l’impératif, à l’utilité (Cft Pyramide de Maslow). Et l’envie au ressenti, au plaisir, au désir, aux 5 sens, à la satisfaction, à la futilité. Il nous arrive aussi parfois de faire passer certaines de nos envies pour des besoins , souvent d’ailleurs pour essayer de les ‘légitimer’ ... ou au contraire de satisfaire à tout prix des envies pour masquer des besoins fondamentaux non satisfaits (dépendances, compulsions <> m’occuper de moi)
Différents outils peuvent vous aider à progressivement perdre moins perdre d’énergie dans des choses accessoires et au contraire de pouvoir vous ressourcer plus efficacement.
Exercice : Quand vous avez un choix à faire, demandez-vous rapidement ce que ce choix va vous apporter ou au contraire vous prendre d’énergie. Est- ce que cela en vaut vraiment la peine ? Plus que les justifications, le fait de faire une rapide pause en vous recentrant sur vous-même (et pas sur les autres), va vous permettre progressivement de refaire des choix en toute conscience.
Faites le point sur vos instances externes !
Les règles font partie de la façon dont notre société est organisée. Les parents les transmettent à leurs enfants pas l’éducation sous forme de tous ces « il faut » « je dois » « si je ne le fais pas » ... qui au
fur et à mesure du temps, deviennent inconscients et automatiques. C’est pourtant ce qui déterminent souvent de manière inconscientes nos décisions. Renforcer sa confiance en soi, c’est aussi faire une pause de temps en temps pour valider en toute conscience si ces fonctionnements automatiques sont encore en accord avec ce que l’on est aujourd’hui et ce que l’on désire être demain.
Exercice :
Au quotidien, prenez le plus souvent possible conscience de toutes les fois où vous utilisez « il faut » « on doit » « si je ne le fait pas » (ou toutes leurs négations). Et essayez de progressivement revenir à vous en utilisant à la place le « je » : « j’ai besoin » « j’ai envie » « je peux » « je pense »
« je dois » (ou toutes leurs négations)
2EME CLÉ : JE NEUTRALISE CE QUI M’EMPÊCHE DE RESTER MOI-MÊME
Ecoutez vos émotions pour vous informer sur vos besoins !
On pense souvent à tort que pour avoir confiance en soi, il faut arriver à contrôler ses émotions et surtout essayer de les faire disparaitre. Or nos émotions ne sont pas là par hasard, elles nous informent sur l’état de nos besoins dans la situation vécue. Si nous éprouvons un vécu agréable, cela signifie que nos besoins sont satisfaits. Et inversément si nous avons beaucoup d’émotions qui débordent, peut- être avons-nous beaucoup de besoins enfouis ou frustrés?
Exercice : Quand vous allez mal, que vous êtes submergé par une émotion... demandez-vous quel est le besoin non satisfait qui anime cette émotion ? « De quoi ais-je besoin là tout de suite pour me sentir mieux dans cette situation telle qu’elle est ? » « De quoi ais-je besoin de quelqu’un d’autre pour me sentir mieux dans cette situation telle qu’elle est ? » « Ais-je besoin de faire quelque chose, d’’exprimer quelque chose, de mettre une limite ? »
Je maitrise mes scénarios catastrophe
Face à une difficulté, notre tête surchauffe de pensées anxieuses. Et dans cette panique, le cerveau se fixe sur ce qui le déborde et on est donc convaincu que c’est le pire qui va arriver.
On appelle cela en TTC « les pensées d’anticipation catastrophe ». Or les pensées dramatiques dans lesquelles les autres nous rejettent, nous critiquent et où nous nous retrouvons seuls avec des problèmes insurmontables ... ne sont bien souvent que des constructions mentales de notre imagination, rien de plus. Et celle- ci n’est à priori pas capable de prédire l’avenir !
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