Page 14 - JOURNAL N°3 (2)

Comment faire pour que le projet soit plus efficace ?

o En construire une centaine.
o Sensibiliser les pays : Profiter des escales pour convoquer les populations, les
décideurs, les politiques et leur dire : «On s’est retroussé les manches, voilà les
plastiques qu’on a ramassés devant chez vous». Yvan Bourgnon
o Ensuite, l’idée est de mettre des unités de recyclage à disposition des villes afin de
montrer que la technologie existe​.

Y a-t-il un risque pour la faune qui nagerait près du bateau, en surface ?

Le risque zéro n’existe pas. Mais il y a des sonars à l’avant des bateaux qui font fuir
les cétacés. Pour les tortues, peut-être que cela arrivera qu’un individu se fasse

piéger. Mais les tapis sont prévus pour ne pas être agressifs : l’animal va monter dans
le bateau et retomber, dans la mer, de l’autre côté.

Où le Manta récupérera-t-il les déchets ?

o En Asie du Sud- Est, en Amazonie, au Nigéria et à l’Est de la Méditerranée. Quand
on regarde les chiffres, la majorité des plastiques arrivent des 10 plus grands fleuves
du monde (Mékong, Yangtsé, Gange, Amazonie… ). Il ​suffit ​juste de se poster à la
sortie de ces fleuves.
o Par ailleurs, les agences spatiales, comme l’ESA, ont décidé de lancer des satellites
en 2020 pour repérer les amas de plastiques. Enfin, les bateaux utiliseront deux
drones qui ont 50 km d’autonomie.

VINCENT GOUGET

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