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engendrement  devient  insuffisant.  La  peau  alors  s’assèche  car  la  lubrification  devient
                     insuffisante, dès lors que la source du Jīng Qì, l’énergie nourricière, est le sang qui est,
                     pour son élaboration, sous la dépendance de Pí, la Rate. Quand on parle de Jīng Qì on
                     entend l’ensemble des liquides physiologiques du corps qui sont véhiculés par le Xué, le
                     sang.
                        - De 70 à 80 ans, le Qì de Fei, le Poumon, devient déficient. Le Po, la potentialité du
                     physique, de la substance, est logé dans Fei, le Poumon. C’est l’âge des lapsus, du fait
                     que Pí, la Rate n’engendre plus suffisamment Fei, le Poumon. Il y a perte du contrôle de
                     la parole.
                        Entre 80 et 90 ans, le Qì de Shèn, les Reins, s’épuise. Les méridiens sont vides et les
                     5 Zàng sont XÙ, le métal n’engendre plus l’Eau et nous aurons des signes de vide de tous
                     les organes.
                        - À 100 ans, c’est la mort, les 5 Zàng sont totalement épuisés. Le Shén, l’esprit se
                     détache du corps, le corps physique ne peut survivre au détachement du Shén. »


                        Il s’agit de la vision traditionnelle TAOÏSTE du processus physiologique de la vie dont la
                     durée normale approximative est de 100 ans. C’est l’illustration des 5 étapes de la vie qui
                     répond aux Wǔ Xing, les 5 mouvements qui s’achèvent par la disparition du Shén, l’esprit.

                        Il convient de comprendre pourquoi la perte du Shén est importante dans toutes les
                     étapes de la vie, il faut l’empêcher de s’échapper.


                        La  médecine  chinoise  a  pour  habitude  de  considérer  l’être  humain  comme  un
                     microcosme, nous représentons l’univers, avec une partie de la Terre et une du ciel.


                         Le Nèijing écrit que :
                        « Tout doit s’adapter aux changements des 4 saisons »


                        La  totalité  de  ce  qui  vit  évolue  au  rythme  imposé  par  les  4  saisons.  De  la  même
                     manière,  les  changements  physiologiques  internes  sont  comparables  aux  changements
                     que la nature subit lors des cycles saisonniers.






























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