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Sur la tête, les Cun ne correspondent pas au pouce du patient Mais ce sont des divisions
égales qui nous déterminent la position des points.
Exemple : sur le front et la nuque nous voyons 9 Cun, la distance est divisée en 9 parties
égales, qui ne correspondent pas au pouce du patient.

Sur le ventre, pour les patients avec un abdomen gonflé, la distance de 8 Cun peut ne pas
correspondre au pouce du patient.

LA TONIFICATION (Bu Fa)
Elle est fondée sur le principe : « tonifier en cas de déficience » (Xù).

Xù signifie : insuffisance de l’énergie droite (vitale soit Zhēn Qì). Celle-ci est souvent
consécutive à une maladie chronique, avec des symptômes révélant la déficience, tels
que :

Asthénie, pas envie de parler, mauvaise mine, etc.
Dans les cas de déficience de Yáng et d’énergie, on peut appliquer la moxibustion pour
activer l’énergie du corps. C’est la tonification de l’énergie vitale.

Dans les cas de déficience de Yīn, il convient d’employer l’acupuncture pour tonifier.
Quand la déficience de l’énergie des organes, des viscères, des méridiens se traduit
par des symptômes comme : épuisement soudain de l’énergie Yáng, transpiration
constante, membres froids, pouls menu (Wēi), respiration faible, prolapsus anal et
descente d’utérus.

Il faut employer, dans ces cas, la moxibustion.
Particulièrement en cas d’épuisement subit de l’énergie Yáng, il faut utiliser les grands
bâtons de moxa pour faire remonter l’énergie et pour tonifier le Yáng. L’acupuncture et la
moxibustion ont chacune leurs indications spécifiques. « Réchauffer en cas de froid » ; ici
froid désigne la nature de la maladie, souvent due à la déficience de l’énergie Yáng de
l’organisme ne pouvant résister à l’énergie perverse du froid et provoquant des symptômes
tels que : apparence chétive, extrémités froides, selles semi-liquides, douleur de type froid.

Dans ces cas, la moxibustion est employée pour réchauffer les Jīng Luò et tonifier le
Yáng pour repousser l’énergie perverse du froid « Pour les syndromes froids, laisser
l’aiguille en place » ; dans ce cas, l’énergie Yáng est insuffisante et la perversité froide
prépondérante, provoquant la stagnation de l’énergie des organes, des viscères et des
méridiens. Les symptômes sont : aversion pour le froid, préférence pour la chaleur,
douleur, peur du froid

Pour traiter, il faut piquer profondément et laisser l’aiguille en place longtemps

LA DISPERSION (Xié Fa)
Elle est fondée sur le principe énoncé dans le Ling Shū : « disperser l’excès, purger la
prépondérance ». L’excès et la prépondérance concernent les énergies perverses
pathogènes à l’origine des syndromes Yīn Shí et Yáng Shí se manifestant par des
symptômes inflammatoires en divers endroits du corps. Dans ces cas on emploie la

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