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CTDs 11

Abong Mbang

Elevage et Pêche : Mbang, le Centre de formation
L’élevage est essentielle- Catholique de Djow et la SAR/
ment de type familial et SM d’Abong Mbang mettent
concerne le petit bétail (ca- également sur le marché les pro-
prins, porcins ,volailles). duits de leurs d’autres activités
Les bovins venant de la telles que: La transformation
zone septentrionale du Ca- des tubercules (fabrication des
meroun sont souvent en bâtons de manioc, du Tapioca
transit. Une petite portion et du couscous), la production
du bétail est abattue sur d’huile de cacao, bien que le
La ville relance sa croissance place. Les animaux sont matériel d’extraction de cette
élevés en divagation ce qui huile ne soit pas très adapté, le
est à l’origine de beaucoup séchage et le fumage de pois-
« Un déploiement remarquable du maire génère une mu- de problèmes entre les éle- son .La fabrication des jus des
tation rapide en infrastructure qui presage d’un regain de veurs et les autres citoyens fruits (goyave, citron, papaye,
vitalitée pour cette ville située en pleine savane » et participent aussi à la pol- ananas); qui reste une spécialité
lution de l’environnement des Religieuses de la Mission de
et la propagation des mala- Djow, la boulangerie pâtisserie
Localisation : tion le 28 novembre de la même an- dies. L’élevage moderne s’intro- Haminou et Kabba;la savonne-
réée le 28 novembre 1955 par dé- née, de la Commune d’Abong-Mbang duit timidement grâce à certaines rie.
Ccret n° 230/1955, Abong-Mbang, dont le premier Exécutif communal initiatives portées par des GIC et Tourisme
est le Chef-lieu du département du n’a été installé que trois années plus porte sur le mini élevage (aulaco- Le potentiel touristique est assez
Haut Nyong. Il est situé à 114 km de tard, à partir de 1958 des). important et peut être évalué à
Bertoua le Chef-lieu de la Région de Le Climat Exploitation Forestière travers trois aspects essentiels
l’Est et à 236 km de la ville de Yaoun- La Commune d’Abong-Mbang est si- C’est une activité coutumière dans à savoir; Les sites touristiques,
dé, la capitale du Cameroun. Cette tuée dans la région équatoriale. Elle la mesure où elle est perpétuée de- Les structures d’accueil, Les
Commune est traversée par la route est dominée par deux saisons sèches puis des générations. restaurants-bars-cabarets
nationale n°10 Yaoundé-Bertoua. Elle et deux saisons de pluies. La grande La collecte des produits forestiers La mise en valeur de quelques
couvre une superficie de 11 340km² saison des pluies s’étend de mi-août autres que le bois concerne les sites identifiés peut entraîner,
pour une population estimée à environ à mi-novembre tandis que la petite feuilles (feuilles de jonc pour em- dans certaines mesures,le déve-
30 381 habitants dont plus de la moi- saison des pluies va d’avril à juin. La ballage des aliments, les feuilles loppement du secteur du tou-
tié vit dans la ville d’Abong-Mbang. grande saison sèche s’étend de mi-no- de Gnetum africana etc.), risme. Parmi les sites identifiés
Elle est limitée: vembre à mars et la petite saison les lianes et le rotin pourl’artisanat on note: le lit du fleuve Nyong
• Au Nord par les Communes de sèche se situe entre juillet à mi-août. et la construction des maisons, les et ses mangroves; la grotte na-
Doumé et d’Angossas; La moyenne des précipitations an- écorces pour la médecine tradi- turelle située au village Ntimbe
• Au Sud par la Commune de Mes- nuelles varie entre 1600 mm et 2000 tionnelle et la cuisine, les racines II; la Résidence du Dr Eugène
samena; mm. La température moyenne oscille et les fruits (Garcinia cola ,Cola JAMOT (Sous-bois) à Ma-
• À l’Est par la Commune de Min- entre 23° C et 26° C avec une forte nitida etc ). douma, déjà répertoriée par le
dourou ; humidité atmosphérique tout au long Agro-industrie Ministère du Tourisme en vue
• À l’Ouest par la Commune de l’année. Concernent principalement la de sa restauration ;la Première
d’Atok. Le Relief et les Sols : transformation du bois et les scie- chapelle catholique du quartier
Elle compte 34 villages dans la partie Le milieu naturel de la Commune ries où interviennent beaucoup de Djow construite à l’époque al-
rurale, dont 02 villages pygmées, et10 d’Abong-Mbang est légèrement on- petits opérateurs et deux entre- lemande; le marché communal
quartiers dans la partie urbaine dulé avec des pics culminant à une prises: ETS Groupe OYAL,Me- pittoresque;les chutes d’eau de
Historique altitude moyenne ne dépassant pas les nuiserie ALEA.Elles assurent les Kwoamb qui donnent naissance
Les premières bâtisses apparaissent 600m. Les sols sont ferralitiques et 80% au moins de la production à un affluant du Dja; Les villages
véritablement à Abong-Mbang latéritiques argileux rouges. La Com- du secteur, la scierie d’Abong- BAKA; Le lac situé à proximité
en1923, avec la construction de la ré- mune étant située dans la forêt équa- Doum étant encore à la phase de la piste d’atterrissage (aban-
sidence du Chef de Région, de la pri- toriale, les sols sont de type forestier d’implantation. Il faut aussi noter donnée) de Madouma
son, de l’hôpital, de la gendarmerie,de très perméable et riche en humus, fer- que le Lycée Technique d’Abong-
l’école régionale et du stade régio- tiles et favorables à l’agriculture . Françis EYALLA
nal. En 1955, la bourgade d’Abong- ACTIVITES SOCIO-ECONO-
Mbang en plein essor a été érigée MIQUES
en Circonscription Administrative du Agriculture :
Haut-Nyong, consacrant ainsi la créa- L’agriculture est la principale activi-
té des populations de la Commune
d’Abong-Mbang. Elle est caractéri-
sée par des petites exploitations fa-
miliales. L’on distingue l’agriculture
vivrière et l’agriculture de rente. Dans
les villages, l’agriculture s’impose
comme principal secteur Productif.
Elle repose en grande partie sur la
production vivrière.
N°66 Mai 2017