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La Tribune des travailleurs - No263 - Mercredi 4 novembre 2020
DERNIÈRE
MTous au meeting du POID, samedi 7 novembre à 14 h 30 !
eeting « en ligne » sur le site de Dans son discours du 29 octobre, le Premier invitez-y vos collègues, amis, voisins, La Tribune des travailleurs. ministre ayant affirmé que les « manifestations parents... Plus que jamais, les travailleurs ont Le Parti ouvrier indépendant revendicatives » restaient autorisées, sous besoin de se regrouper pour en finir avec la démocratique avait convoqué réserve d’autorisation préfectorale, le POID politique du gouvernement Macron ! n un meeting central à Paris le a immédiatement déposé auprès de la pré-
7 novembre sur le thème : « Pour fecture de Paris, le 30 octobre, une demande la rupture avec le gouvernement d’autorisation de manifester le 7 novembre Macron et sa politique. Pour un sur les mots d’ordre : « Plan d’urgence pour les
plan ouvrier de mesures d’urgence qui sauve- hôpitaux ! Réquisition des 560 milliards d’euros ront les travailleurs et leurs familles. Pour la attribués aux banques et aux patrons, et leur
LA diffusion de la semaine...
Quelques heures avant les annonces de confinement à compter du 29 octobre à minuit, une vague d’ini-
tiatives spontanées de diffusion du numéro 262 de La TT dans la jour- née du jeudi a parcouru la région parisienne (en province, les diffu- seurs, qui n’avaient pas encore reçu leurs paquets, ont souvent vendu leurs derniers numéros 261 !) ; les uns allant à la porte des entreprises, les autres à des sorties de gares ou de métro, avec le sentiment exprimé par un militant de Lille (Nord) : « Sachant qu’on ne pourra peut-être plus diffuser sur les marchés pendant un temps, j’y suis allé ce matin : 2 TT vendues. » En Seine-Saint-Denis, on nous signale à Montreuil : « Dif- fusion à deux devant le Monoprix. En 40 minutes, 26 signatures pour le maintien du centre de santé dentaire, et 12 TT vendues. » Quatre points de diffusion aux Lilas, 19 TT : « La une du journal a eu un bon écho. Une signataire avec qui l’on discute s’abonne au journal. » À partir du confinement, les conditions de la dif- fusion changent... mais la diffusion continue. D’abord sur les milieux de travail, comme ces 9 exemplaires vendus à l’hôpital Cochin (Paris), et aussi à l’entrée des écoles, entre parents d’élèves, comme devant cette école du XXe arrondissement de la capitale. Deux mères d’élève achètent le journal, et nous confient : « C’est n’importe quoi ! De quel confi- nement parle-t-on ? Tout est fait beaucoup trop tard. C’est Macron qui est responsable de tout ça ! » Ren- dez-vous est pris lundi prochain. Le confinement, c’est l’occasion de présenter le journal aux voisins de son immeuble, comme à Cergy (Val- d’Oise) ce premier samedi matin de confinement : « 9 signatures sur l’ap- pel, 2 inscrits au meeting, 5 TT, un abonnement de soutien au journal. » Enfin, ne pas oublier de prendre quelques journaux dans son Cad- die, en partant faire ses courses : on y croise toujours des connaissances, acheteurs réguliers ou pas, avec qui ce sera l’occasion de « papo- ter », comme l’indique une cama- rade dimanche midi : « Aujourd’hui, en allant faire nos courses munis de notre attestation en bonne et due forme, nous avons vendu cinq jour- naux : N., acheteuse régulière ; S., ex-conseillère municipale, acheteuse occasionnelle ; G., psychologue PMI, acheteuse occasionnelle ; une prof de collège, acheteuse occasionnelle ; et N., ex-responsable de la FCPE qui ne l’avait jamais acheté. À refaire ! » n
réquisition des 560 milliards d’euros versés aux banques et aux patrons. Pour l’interdiction des licenciements. Pour l’Internationale ouvrière. »
Alors que plusieurs centaines de parti- cipants s’étaient déjà inscrits à ce meeting – dans le respect des normes sanitaires –, sont tombées fin octobre les nouvelles mesures du gouvernement Macron-Castex, au nom de la lutte contre le Covid.
L’Espace Charenton, que nous avions loué pour le meeting, comme tous les « éta- blissements recevant du public », a dû respec- ter le décret gouvernemental : notre meeting – comme toute réunion en salle, à l’exception des examens – ne pouvait plus se tenir.
OÀ nos lecteurs La Tribune des travailleurs a besoin de vous
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elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé.
Date : ........................... Signature (obligatoire) :
affectation aux hôpitaux, à la santé, à l’école ! Interdiction des licenciements ! »
Le 2 novembre, la préfecture nous contac- tait pour demander « si le POID comptait annuler sa demande de manifestation ». Sur- pris, nous avons objecté les propos de Castex sur les « manifestations revendicatives ». À quoi il nous fut répondu que la décision finale revenait au préfet... « qui prononce les interdic- tions » !
Confronté à l’impossibilité qui lui est faite de tenir un meeting en salle et d’exercer son droit de manifester, le POID n’a d’autre choix que de convoquer ce meeting « en ligne ».
Participez à ce meeting, faites-le connaître,
Il sera diffusé en direct,
samedi 7 novembre à 14 h 30,
sur le site de La Tribune des travailleurs : https://latribunedestravailleurs.fr/
Y prendront la parole :
• Des travailleuses et des travailleurs combattant contre les licenciements, pour la sauvegarde des hôpitaux, contre les conditions de la rentrée de Blanquer, etc.
• Un militant de Socialist Organizer (États-Unis)
• Des secrétaires nationaux du POID
bligation de travailler, mais interdiction 1- En continuant à faire connaître le jour- Pour ce faire, la rédaction a pris deux dispo- de se rassembler pour se défendre. Toute nal autour de vous. Très souvent, ceux qui le sitions :
la politique gouvernementale pousse à découvrent grâce à vous y « adhérent » avec – Elle a clarifié ses tarifs d’abonnement. De l’isolement. La Tribune des travailleurs enthousiasme. nombreux lecteurs nous avaient, à juste titre, fait
entend plus que jamais être un lien. Un lien ouvrier pour construire une chaîne entre nous, pour une information véritable : celle qui
ne confond pas les intérêts des exploités
et des exploiteurs. Un lien pour échanger et débattre. Un lien pour ne pas rester seul. Un lien pour préparer les combats à venir (et pour certains déjà engagés).
Comme elle l’a toujours fait depuis sa création, La TT informe sans détour de sa situation.
La progression régulière de notre diffusion a toujours assuré, année après année, notre équilibre financier.
Mais, nous ne cachons pas qu’en 2020 nous sommes confrontés à une difficulté. Le confinement du printemps a eu comme conséquence une diminu- tion de la vente de la main à la main dans les entreprises et sur les marchés, donc des rentrées financières.
Il est à craindre que nous soyons confrontés à une situation du même type dans les prochaines semaines. Certes, dans une proportion moindre puisque le travail se poursuit dans de nombreux secteurs, mais il reste que pour que l’an- née 2020 soit elle aussi équilibrée nous avons besoin de votre soutien.
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remarquer qu’ils étaient incohérents. Cela était dû à un empilement de tarifs conçus à l’occa- sion de différentes campagnes de promotion. – Désormais, la possibilité vous est offerte de vous abonner à une version numérique du journal. Il s’agit là encore d’une réponse à de nombreuses demandes de lecteurs. Vous aurez le choix entre l’abonnement à une ver- sion (soit numérique, soit papier) et l’abon-
nement aux deux versions.
2- En versant à la souscription financière que nous ouvrons dès cette semaine. Pour la première fois de son existence, La Tribune des travailleurs en appelle à votre soutien finan- cier. Nous rendrons compte des résultats de cette souscription dans nos colonnes. n
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Directeur de publication : Daniel Gluckstein
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