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[CI-DESSUS]  
CARTOGRAPHIE REPÉRANT LES ÉPAVES PIRATES DÉCOU- VERTES À TRAVERS LE MONDE (CRÉDITS J. SOULAT).
DÉCOUVRIR L'HISTOIRE DU CAPITAINE BOWEN EN EXPLORANT SON NAVIRE ENGLOUTI : LE "SPEAKER"
Cette épave pirate constitue véritablement le "graal" de notre future création audiovisuelle. Elle représente à nos yeux un trait d'union concret et matériel avec l'Histoire des Pirates de l'océan Indien. C'est une véritable relique de la piraterie, l'une des six épaves seulement à avoir été repérées dans le monde. Les intervenants de notre film nous font comprendre, chacun à sa manière, l'importance et l'extrême rareté de ce vestige sous-marin. C'est là que se situe l'intérêt du film, à vrai dire, dont l'idée est de faire vivre au télés- pectateurs un rêve d'archéologue, par la grâce de ce documentaire historique "adossé" à une mission scienti- fique. Les instants de cette exploration archéologique, en nous confrontant tous visuellement et intellectuel- lement à l'épave pirate du "Speaker", fait remonter à la surface, dans notre temps présent, sous nos yeux, la figure historique et flamboyante du pirate John Bowen ainsi que le récit de sa vie tumultueuse de "hors-la- loi" des mers. L'épave nous invite à la rencontre de son capitaine...
Jean Soulat exprime concrètement dans le film la nécessité d'interpréter scientifiquement cette épave
pirate pour pouvoir résoudre l'énigme de la vie de John Bowen. Remonter la piste de ce pirate aux Bermudes,
où il est né, et à La Réunion, où il est décédé, parallèlement à la mission archéologique lancée sur l'épave
du "Speaker", voilà l'une des promesses palpitantes de notre documentaire-fiction. Ouvrant le chapitre de
sa naissance puis celui de sa mort, la narration distille alors les rares connaissances parcellaires à partir
desquelles vient s'ancrer l'enquête historique : Bowen est né vers 1670-1680 aux Bermudes, lointaine colonie
anglaise dans l'Atlantique nord, et il a fini son existence à La Réunion, île Bourbon à l'époque, deux années
seulement après son naufrage. C'est dans cette île française de l'océan Indien qu'il obtint son amnistie (1704).
Il y est mort le 17 mars 1705 d'une maladie tropicale, sous le nom francisé de "Jean Bouin", sans héritiers. On 28
comprend, en suivant l'archéologue aux Archives Départementales de La Réunion et au Bermuda Museum, com- bien sont minces et fragiles les fils nous reliant aux fragments éparpillés de l'histoire du forban John Bowen.


































































































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