Page 74 - ABCTerre
P. 74
exploitation et faim.
Leonardo Boff
Pensée ancienne , pensée nouvelle : L’espèce humaine s’est construit des règles pour
échanger des biens ou des services. Ces règles reflètent la manière dont les hommes
voyaient le monde autrefois : un monde où la pénurie faisait rage où pour se procurer le
nécessaire pour vivre, il fallait déposséder autrui ou l’affaiblir, un monde où il fallait
dominer et croître, l’un n’allant pas sans l’autre.
Puis ce monde a changé, mais le formatage mental issu du passé de pénurie nous rend
ce changement très difficile
Pour changer ce système de pensée : il y a trois points à modifier
1 : Toutes les doctrines économiques officielles reposent sur la gestion des ressources
rares, or le problème actuel des humains : c’est comment gérer l’abondance des produits
en même temps que la prochaine pénurie des ressources naturelles ?
2 : La création monétaire a été confisquée par des règles comptables au profit d’une
minorité.
3 : De ces différents maux artificiellement construits par les hommes, le plus dangereux
est cette obsession de croissance infinie car il nous fait oublier que les ressources sur
notre planète sont limitées et avec elles notre survie.
Pensée écologique : L’un des maîtres mot de l’écologie, c’est « penser globalement, agir
localement ! ». La question posée est comment puis-je agir ? Que puis-je donc faire,
puisque je me sens quasiment impuissant devant ces macro-phénomènes ? C’est une
très grave erreur de penser que nous sommes impuissants.
Jean-Marie Pelt
Pensée et préjugés
Une nouvelle manière de penser est nécessaire si l'humanité veut survivre
A Einstein
Il est plus facile de briser un neutron que des préjugés
A Einstein
Le rôle d'un représentant du peuple n'est pas d'obéir aux préjugés, mais de les dissiper.
Henry Maret / Pensées et opinions
Il n’existe pas de pensée dangereuse pour la simple raison que le fait de penser est en
lui-même une entreprise très dangereuse. Mais ne pas penser est encore plus dangereux
Hannah Arendt
Toute pensée devient fausse, dès lors qu’on s’en contente
Alain

