Page 15 - SAHIH MUSLIM
P. 15

http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/



               140. Ousâma Ibn Zayd (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) nous envoya à la tête d'un escadron contre les Al-Huraqât de la
               tribu de Juhayna. Nous les surprîmes au matin et les mîmes en déroute. J'attrapai un des
               ennemis qui s'écria aussitôt : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu!". Quand même, je le tuai;
               mais je ne puis pour autant rester la conscience en paix. A notre retour (à Médine), je racontai
               cet événement au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "A-t-il dit qu'il
               n'y avait d'autre divinité que Dieu et tu l'as tué quand même?!".
               - "Il ne l'a dit que pour éviter la mort!", me justifiai-je.
               - "As-tu sondé son cœur pour vérifier s'il est sincère ou non dans cette attestation?".
               Le Prophète ne cessa de répéter cette réprimande au point que je souhaitai que je n'aurais
               embrassé l'Islam que ce jour-ci (pour qu'une telle faute sévère ne lui soit pas inscrite dans son
               passif de musulman).
               Sa'd commenta (voyant Ousâma rangé de regrets amers) : "Moi, par Dieu! Je ne jugerai qu'un
               homme doit être tué sans que Dhû Al-Bûtayn (il voulait dire Ousâma qui était un gros ventru)
               ne le trouve tel". Or, un homme s'exclama : Dieu n'a-t-il pas dit : {Et combattez-les jusqu'à
               ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu...!}
               Et Sa'd d'ajouter : "Nous avons évidemment combattu pour qu'il ne subsiste pas d'association;
               cherchez-vous, toi et tes compagnons à combattre pour qu'il y ait association?"


               A propos des paroles du Prophète : "Il n'est pas des nôtres celui qui porte les armes
               contre nous"


               143. Selon Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) : l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque dirige une arme contre nous, n'est pas des
               nôtres".


               145. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
               a dit : "Celui qui porte les armes contre nous n'est pas des nôtres".

               Interdiction de se frapper les joues, de déchirer les encolures des robes et de proférer
               des paroles antéislamiques

               148. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit :


               Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est pas des nôtres celui qui se
               frappe les joues, qui déchire les encolures de ses vêtements et qui profère des invocations de
               l'époque antéislamique (manières extravagantes d'exprimer sa mélancolie à la suite d'un
               malheur quelconque)".

               Interdiction du colportage des ragots


               151. Houdhayfa (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu
               sur lui) dire : "Jamais une mauvaise langue n'accédera au Paradis".

               Interdiction de traîner l'izâr, de rappeler à quelqu'un l'aumône qu'on lui a faite et de
               faire écouler sa marchandise par un serment, et les trois catégories de personnes que
               Dieu ne regardera pas au Jour de la Résurrection, ne purifiera pas et qui subiront un
               châtiment douloureux







                                                                                               P a g e  | 15
   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20