Page 118 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
P. 118

Riyad as-Salihin

               dirent: «Qu'est-ce qui te fait pleurer? Ne sais-tu pas que ce qu'il y a auprès de Dieu est bien meilleur pour le Messager de
               Dieu     ?» Elle dit: «Je ne pleure pas parce que je ne sais pas que ce qu'il y a auprès de Dieu est bien meilleur pour le

               Messager de Dieu   , mais je pleure parce que la révélation qui nous venait du Ciel s'est arrêtée». Cela leur fit venir des
               larmes abondantes et ils se mirent à pleurer avec elle». (Rapporté par Moslem)



               453. Selon Ibn 'Omar (das), quand le Messager de Dieu    fut au plus fort de son agonie, on lui demanda qui présiderait à
               la prière (à sa place). Il dit: «Ordonnez à Abou Bakr d'y présider». 'Aisha (das) dit alors: «Abou Bakr (son père) a le cœur
               trop sensible et quand il récite le Coran il est vaincu par les larmes». Il dit: «Ordonnez-lui de présider à la prière!»
               Dans une autre version: Elle lui dit: «S'il prend ta place dans la prière ses larmes l'empêcheront de se faire entendre par les
               gens». (Unanimement reconnu authentique)
               454. Selon Ibrâhim Ibn 'Abdurrahman Ibn 'Awf, son père 'Abdurrahman Ibn 'Awf (das) reçut quelque chose à manger alors
               qu'il jeûnait. Il dit: «Mous'ab Ibn 'Oumeyr (das) fut tué et il valait mieux que moi. On ne lui trouva alors pour linceul qu'un
               manteau. Si on lui en  couvrait la tête, ses pieds restaient découverts et si on lui en  couvrait les pieds, sa tête restait
               découverte. Puis Dieu élargit pour nous ce qu'il a bien voulu élargir des biens de ce monde (ou il dit: «On nous donna des
               biens de ce bas-monde ce qu'on nous donna»). Nous craignîmes alors qu'on ait hâté pour nous le salaire de nos bonnes actions
               (au lieu de nous les épargner pour l'autre monde)». Puis il se mit à pleurer jusqu'à renoncer à son manger. (Rapporté par Al
               Boukhâri)

               455. Selon Oumàma (das), le Prophète    a dit: «Rien n'est plus aimable à Dieu le Très-Haut que deux gouttes et deux
               traces: une goutte de larme versée par crainte de Dieu et une goutte de sang versée sur le sentier de Dieu le Très-Haut.
               Quant aux deux traces: une trace laissée sur le sentier de Dieu le Très-Haut (dans la guerre sainte) et une trace laissée dans
               l'accomplissement de l'un des rites prescrits par Dieu le Très-Haut». (Rapporté par Attirmidhi)
               456. Plusieurs Hadiths se rapportent à ce chapitre. Nous en citerons celui de Al 'Irbàd Ibn Sàriya (das) qui dit: «Le Messager
               de Dieu     nous tint un sermon qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler les larmes de nos yeux» (a déjà été rapporté
               au chapitre 18).














































                http://riyad.fr.tc                       - 118 -                             ssirde00@yahoo.fr
   113   114   115   116   117   118   119   120   121   122   123