Page 89 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               40  La piété filiale et la gentillesse avec les proches



               Dieu le Très-Haut a dit:
               1. Chapitre 4 - verset 36: «Adorez Dieu et ne Lui associez rien. Faites du bien avec les deux géniteurs, le proche, les orphelins,
               les miséreux, le voisin très proche, le voisin de côté, le compagnon permanent, l'étranger de passage et ce que vous possédez
               par la voie légale».
               2. Chapitre 4 - verset 1: «Et craignez Dieu au nom de qui vous vous implorez les uns les autres ainsi que les liens de parenté».

               3. Chapitre 13 - verset 21: «Ceux qui maintiennent les liens que Dieu a ordonné de maintenir».
               4. Chapitre 29 - verset 8: «Nous avons recommandé à l'homme de bien traiter ses deux géniteurs».
               5. Chapitre 17 - versets 23 et 24: «Ton Seigneur en a décidé ainsi: que vous n'adoriez que Lui et de traiter les deux géniteurs
               avec bienveillance. Si l'un d'eux ou tous deux atteignent chez toi la vieillesse, ne leur dis pas «ouf», ne leur réponds pas avec
               brutalité et tiens-leur un langage généreux. Baisse pour eux l'aile de l'humilité par miséricorde et dis: «Seigneur! Aie-les en
               Ta clémence comme ils m'ont élevé enfant».
               6. Chapitre 31 - verset 14: «Nous avons recommandé à l'homme ses deux géniteurs. Sa mère l'a porté en allant d'affaiblissement
               en affaiblissement. Son sevrage se fait au bout de deux ans. Rends grâce à Moi et à tes géniteurs!»

               Quant aux Hadiths:


               312. 'Abdullàh Ibn Mas'ùd (das) a dit: «J'ai demandé au Prophète    : «Quelle est l'œuvre la plus aimée de Dieu exalté?» Il
               dit: «La prière à son heure». Je dis: «Et puis? Il dit: «La piété filiale». Je dis: «Et puis? «Il dit: «Le combat au service de Dieu».
               (Unanimement reconnu authentique)



               313. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu    a dit: «Un enfant ne peut s'acquitter de sa dette vis-à-vis de son
               géniteur à moins que, le trouvant esclave, il le rachète et l'affranchit». (Rapporté par Moslem)



               314. Selon lui  encore, le Messager de Dieu    a dit: «Celui qui croit en Dieu  et au jour dernier, qu'il reçoive
               généreusement son hôte. Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il soit gentil avec tous ses parents. Celui qui croit en
               Dieu et au jour dernier, qu'il dise une bonne chose ou qu'il se taise». (Unanimement reconnu authentique)


               315. Toujours selon lui, le Messager de Dieu    a dit: «Dieu exalté a fait les créatures. Quand II finit de les créer, les liens
               de la parenté se levèrent et dirent: «Nous voici debout devant Toi à la façon de celui qui se met sous Ta protection contre la
               rupture des liens de la parenté». Il dit: «Oui. Acceptez-vous que Je reste lié à celui qui vous respecte et que je rompe avec
               celui qui vous rompt?» Ils dirent: «Oui». Il dit: «c'est un droit qui vous est désormais acquis». Puis le Messager de Dieu
               dit: «Lisez si vous voulez ces versets: «Mais qui sait si, une fois au pouvoir, vous n'allez pas semer la corruption sur terre et
               rompre les liens sacrés de la parenté? (22). Ce sont ceux-là que Dieu a maudits. Il les a rendus sourds et a rendu leurs yeux
               aveugles (23)». (Chapitre 47). (Unanimement reconnu authentique)


               316. Selon lui encore, un homme vint chez le Messager de Dieu    et lui dit: «O Messager de Dieu! Quel est celui qui
               mérite le plus que je lui tienne compagnie?» Il dit: «Ta mère». Il dit: «Et qui encore?» Il dit: «Ta mère». Il dit: «Et qui
               encore?» Il dit: «Ta mère». Il dit: «Et qui encore?» Il dit: «Ton père».(Unanimement reconnu authentique)

               317. Toujours selon lui, le Prophète    a dit: «Fi, le sot qui..., fi, le sot qui..., fi, le sot qui a rejoint dans leur vieillesse
               ses deux parents ou l'un  d'eux et qui n'est pas entré  au Paradis».  (Unanimement  reconnu  authentique)



               318. Selon lui encore, un homme dit: «O Messager de Dieu! J'ai des proches parents envers qui je respecte les liens de
               parenté et qui ne le font pas avec moi. Je leur fais du bien et ils me font du mal. Je les traite avec gentillesse et ils me traitent

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