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2.2 Impact sur les besoins en formation
Les besoins en formation relèvent des domaines techniques, réglementaires,
comportementaux et managériaux. Ils peuvent être scindés en besoins fondamentaux,
besoins intermédiaires, besoins de perfectionnement mais aussi besoins liés à la banque du
futur, relevant du déploiement de nouveaux projets. Les nouveaux enjeux dont doit tenir
compte la formation bancaire se situent à plusieurs niveaux :
· Gestion des risques opérationnels,
· Mise en conformité avec les nouvelles réglementations,
· Développement de la banque digitale et de nouveaux canaux de distribution,
· Evolution des métiers de front office,
· Traitement de la data.
Par ailleurs, pour faire face aux besoins importants de la banque de flux, les dispositifs de
formation doivent équilibrer les aspects techniques et réglementaires et la problématique de
distribution en formant des technico-commerciaux performants. Les dispositifs de formation
doivent tenir compte de la segmentation clients en particuliers, professionnels et entreprises
(TPE – PME). La formation ne peut être axée uniquement sur les opérations. Les compétences
liées à la vente et à la capacité à développer une vision transversale des activités doivent donc
être renforcées.
a. Besoins fondamentaux
La formation bancaire sur les fondamentaux doit être positionnée sur les compétences liées
aux enjeux de la relation clients et à la maitrise des aspects techniques et réglementaires des
métiers, domaine où les besoins sont très conséquents, même pour des populations
expérimentées. Ainsi, même le lancement d’un nouveau projet s’appuyant sur une équipe de
cadres expérimentés peut nécessiter d’établir ou de rafraîchir avec ces équipes des
fondamentaux. Le Brevet Bancaire Métiers est considéré comme le socle de base de la
formation bancaire.
b. Besoins intermédiaires et de perfectionnement
Les besoins de formation de niveau intermédiaire et de perfectionnement concernent aussi
bien les collaborateurs des réseaux que des sièges. On citera ainsi :
· Les métiers du management et de la vente, dont les commerciaux, les chargés
d’affaires ou les chargés de relation client de la banque privée, mais également les
chargés de relation clientèle des banques participatives,
· Les métiers du risque (credit man, risk manager,…) et du contrôle interne,
· Les métiers de l’international (experts en crédit documentaire, chargés de commerce
international des réseaux),
· Les métiers des marchés (traders, gestionnaires d’actifs, responsables de
communication financière,…).
c. Besoins liés aux nouveaux projets