Page 170 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE TÉTRAGRAMME.
se!, le mercure, le soufre et l'azoth; en cabale, le
et les deux
macroprosope,'le MMcropnMope mères;
en hiéroglyphes, l'homme, l'aigle, le lion et le
taureau en physique ancienne, suivant les ter-
mes et les idées vulgaires, l'air, l'eau, la terre et
le feu.
En science magique, on sait que l'eau n'est pas
de l'eau ordinaire; que le feu n'est pas simple-
ment du feu, etc. Ces expressions cachent un sens
plus relevé. La science moderne a décomposé les
quatre éléments des anciens et y a trouvé beaucoup
de corps prétendus simples. Ce qui est simple,
c'est la substance primitive et proprement dite;
il a donc qu'un élément matériel, et cet élé-
n'y
ment se manifeste toujours par le quaternaire dans
ses formes. Nous conserverons donc la savante
distinction des apparences élémentaires admise
par les anciens, et nous reconnaîtrons l'air, le feu,
la terre et l'eau pour les quatre éléments positifs
et visibles de la magie.
Le subtil et l'épais, le dissolvant rapide et
le dissolvant lent, ou les instruments du chaud
et du froid, forment en physique occulte les
deux principes positifs et les deux principes
T. t. tt