Page 242 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LA KABALE. 25S
le cinq de bâton signifie rigoureusement geburah
de Jod, c'est-à-dire justice du Créateur ou colère
de l'homme; le sept de coupe signifie victoire de
la miséricorde ou triomphe de ta femme le huit
d'épée signifie conflit ou équilibre éternel et ainsi
des autres. On peut comprendre ainsi comment
s'y prenaient les anciens pontifes pour faire parler
cet oracle les lames jetées au sort donnaient tou-
jours un sens cabalistique nouveau, mais rigoureu-
sement vrai dans sa combinaison, qui seule était
fortuite; et, comme la foi des anciens n'accordait
rien au hasard, ils lisaient les réponses de la Pro-
vidence dans les oracles du Tarot, qu'on appelait
chez tesHébre.ux Théraph ou Théraphims, comme
l'a pressenti le premier le savant cabaliste Gaffarel,
t'undesmagiciensattitrés du cardinal deRichelieu.
Quant aux figures, voici un dernier distique
pour les expliquer
Roi, DAME, CAVAUEB, VALET.
Époux, jeune homme, enfant, toute l'humanité,
Par ces quatre écbetons, remonte à l'unité.
Nous donnerons à la fin du Rituel d'autres dé-
tails et des documents sur le merveilleux
complets