Page 226 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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l'homme, mais en différent en ce qu'ils n'ont pas
d'âme immortelle. Ce sont les puissances de la
nature, c'est-à-dire ce sont eux qui font ce qu'on
attribue généralement à la nature. Nous pouvons"
les appeler des êtres, mais ils ne sont pas de la
race d'Adam. Ils mangent et boivent les éléments
qui, dans leur sphère, servent de nourriture et
de boisson. Ils sont habillés, ils se marient et se
multiplient entre eux. Ils savent tout ce qui se
passe et se révèlent souvent aux hommes qui'
peuvent converser avec eux. Ils peuvent venir
parmi nous et se mêler à notre société. Ils peu-
vent engendrer avec nous, mais leurs enfants ne
leur appartiennent pas...
Ici, comme en toute formule alchimique, il faut
chercher le sens réel caché sous le sens /cabalis-
tique.
Mais avant tout et pour l'intelligence de ce qui
va suivre, il faut revenir à cette idée que les élé-
ments des choses ne sont pas de simples entités
métaphysiques, mais des êtres réels, doués de
vie, de formes et de volonté, instinct si Ton veut
mais qui les entraîne sur le chemin de l'évolu-
tion, et par conséquent tend à les rapprocher de
Thominalité.
N'oublions pas encore que l'homme est formé
d'élémentaux qui représentent la partie la plus
grossière de son corps, mais qui ne s'y trouvent
pas moins, en possession de leur potentialité
propre, carbone, phosphore, etc. »
Les Élémentaux ne sont donc pas en réalité