Page 225 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE           211
       chimie l'état naissant  développe  des  propriétés
       particulières  ; le moment de la  métamorphose,
       l'interrègne  de deux  potentialités,  est lui-môme
       une  expression  de la force  qui  a son individualité
       propre  et sa nature  spéciale.
         Donc  répétons que  tout ce  qui est,  en  quelque
       règne que  ce  soit, minéral,  végétal  ou animal,
       a en soi son  principe actif, vivant, évolutif,  à lui
       spécial,  sorte de  Psyché,  étincelle  principielle
       et douée d'une volonté  qui, pour  être  plus  ou
       moins  obscure,  n'en est  pas  moins  propulsée
       par  une volonté intime et incoercible. En toute
       chose,  il  y  a un Être de la chose.
          Cet Être tend  quelque part.
          Les anciens  n'avaient  pas  méconnu  cette
        vérité,  La Kabbale  définit ces forces nu'elle
       appelle  Ruchin et  Lilith,  mâles ou  femelles, po-
        sitives ou  négatives.
          Ces  êtres, potentialités  des  choses,  l'Occul-
        tisme les dénomme Élémentaux.
          En  langue mythologique,  c'étaient  pour  les
        forces terrestres, minérales,  les  Gnomes, gardiens
       des trésors et des mines, obéissant à la Reine de
        GolGonde.
         Pour les  végétaux,  les  Dryades, Épiméliades,
       Napées, Agriades, Nymphes.
          L'air était  peuplé  de  Sylphes,  Lutins,  TEau
       d'Ondins,  le Peu de Salamandres»
         —  Tous les  éléments,  dit  Paracelse,  ont une
        âme et sont vivants. Les habitants des Éléments
        s'appellent Saganes.  Ils ne sont  pas  inférieurs à
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