Page 220 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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         vitales et  sociales,  un autre  peut  ne se servir des
         secrets  surpris que pour  le mal.
           Un chimiste adonné au travail  consciencieux,
         ouvrira-t-il  son laboratoire au  premier passant
         qui témoignera  de sa curiosité ? Avant de l'ad-
         mettre comme élève,  ne  s'enquerra-t-il pas  de sa
         moralité,  du but  qu'il poursuit  ? Livrera-il  sans
        _ précautions  la clef de l'armoire  aux substances
         vénéneuses  dont l'action, entre ses mains à  lui,
         peut  et doit être  bonne,  à un inconnu  qui  ne se
         servira des  poisons que pour  satisfaire ses  pas-
         sions,  ses  vengeances,  ses instincts criminels ?
           Or si nous avons été bien  compris,  dans ces
         études destinées  seulement  à donner à autrui
         l'intuition d'un monde inconnu et  pourtant réel,
         n'est-il  pas  évident  que  les forces  que  nous avons
         nommées   plutôt qu'expliquées,  réservant  à un
         second volume des détails  qui, ici,  fussent restés
         presque incompréhensibles,  sont aux éléments
         dont  dispose  la science officielle ce  que  l'électri-
         cité est au souffle d'un enfant  sur une  plume
         qui  s'envole.
           Lesforcespsychiquessontautrementpuissantes,
         autrement difficiles à manier  que  les forces  phy-
         siques,  elles  peuvent  avoir raison de résistances
         qun  si  grandes fussentTelles, ne  pèseraient  pas
         devant elles  plus qu'un  fétu de  paille.
           Ne voit-on  pas "déjà un  exemple  de cette  vérité,
         quand  on  songe  au mal  que pourraient com-
         mettre les  magnétiseurs  et les  Hypnotiseurs.  Le
         bon ^ens  public  s'est,  effrayé"  des  dangers que
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