Page 215 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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lance sur le Gorps astral do l'autre, et c'est mal-
gré lui que l'adversaire blêmit. Il y a choc réel,
analogue, avec un caiactère indéniable dédouble
influence corporelle et psychique.
Mais si, dans tout homme, le Corps astral vit
et agit à son insu, sans que sa conscience mesure
ni dirige toutes ces manifestations, il n'en est
pas de môme chez l'homme qui s'examine lui-
même et qui, pL? de patientes études,~s'efforce
de s'en rendre maître. Dans le monde occidental,
le medeGin, 1 le physiologiste y parvient en de
certaines proportions.
Toutefois, le cas le plus fréquent est celui-ci :
certains êtres dont le prototype se trouve chez
les névrosés des hôpitaux, non-seulement ne
sont pas maîtres de leur corps astral, mais encore
n'ont pas en eux la force équilibrée, nécessaire
pour le retenir. De cette nature sont ceux qu'on
appelle médiums, qui ne sont pas maîtres des
phénomènes qu'ils accomplissent, mais qui les
subissent, leur Gorps astral étant soumis à
toutes les influences, soit de ceux qui leur impo-
sent leur volonté, soit des forces physiques ou
psychiques^qui existent dans la nature.
Qu'on se reporte aux expériences analysées
dans la première partie à-Sce travail, notamment
à celles de William Crookes, et la réalité du Corps
astral ne peut plus être mise en doute.
Il est jine observation concluante à laquelle
on n'a pas porté lfattention qu'elle mérite.
L'hntame amputé souffre encore dans le mem-